Il pleure dans mon coeur

Dimanche 5 Décembre

Aujourd’hui on fête les

Gérald - Athalie - Attalia - Basso - Crispine - Geralda - Géraldine - Gérold - Gerwald - Niels. Basse - Christine - Gerbaud -

Gerald, du germanique gari, lance et wald, diriger..
Energiques et confiants, les Gérald ont non seulement le goût de l'effort mais surtout une solide volonté de réussir, qui annihile parfois leurs scrupules. Ils possèdent par ailleurs un grand ascendant sur les femmes, même s'il leur arrive souvent de se montrer dominateurs et égoïstes..

 Dictons du jour :
« Neige de décembre, c’est pour le jardin cendres."
« Décembre de froid trop chiche ne fait pas le paysan riche. »
« Si décembre et janvier ne font leur chemin, février fait le lutin. »

1906 : naissance de Otto Preminger, cinéaste (Exodus,...)

1914 : ...................... Odette Joyeux, actrice, auteur de romans, de pièces de théâtre... et mère de Claude Brasseur

1925 : ....................... Jacques Dessanges, coiffeur

1932 : ....................... Little Richard, musicien né « Richard Wayne Penniman ». Avec Chuck Berry et Fats Domino, il apparaît comme l’un des premiers musiciens noirs de rock and roll à connaître les faveurs du public blanc. Personnalité rebelle, Little Richard a marqué son époque par ses chansons (qu’il scande en hurlant) ou ses tenues vestimentaires flamboyantes, autant de caractéristiques qui ont contribué à définir le ton et l’image du rock and roll.

1938 : ......................... JJ CALE, chanteur , After Midhnight, Troubadour, Cocaïne

1791 : décès de Wolfgang Amadeus Mozart, compositeur autrichien succombe à une fièvre rhumatismale à 34 ans

1870 : ................ Alexandre Dumas, écrivain français

1926 : ................ Claude Monet, peintre impressionniste français

1830 : Première représentation de la symphonie "Fantastique" de Berlioz

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1854 : un brevet d‘invention est accordé pour le fauteuil de théâtre pliant.

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1893 : La première voiture mue par l’électricité fait son apparition. Ses batteries lui donnent 24 km d’autonomie

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1976 : Création du RPR en France qui doit faire de Jacques Chirac un président.

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Instant nostalgie :

2004 : "La Rivière De Notre Enfance" interprété par Michel SARDOU & GAROU.

La musique que j'aime :

Little Richard, de son vrai nom Richard Wayne Penniman, est un chanteur, pianiste, guitariste et compositeur américain, né le 5 décembre 1932. Il a été un pionnier du rock and roll de la fin des années cinquante.

Avec Chuck Berry, Fats Domino et Bo Diddley, il apparaît comme l’un des premiers musiciens noirs de Rock and Roll à connaître les faveurs du public blanc.

Personnalité rebelle, Little Richard a marqué son époque par ses chansons et ses tenues vestimentaires flamboyantes, autant de caractéristiques qui ont contribué à définir le ton et l’image du Rock and Roll.

Né en Géorgie, Little Richard est issu d’une famille nombreuse.

Son père dévot ne fait rien pour encourager le goût de son fils pour la musique, de même que l’ensemble de sa famille qui rejette son homosexualité, rejet qui le pousse à quitter le domicile très tôt.

Très rapidement, il chante du gospel dans les fêtes locales, puis du rhythm and blues dans les clubs.

En 1951, il signe un contrat avec l’entreprise RCA et enregistre des jump blues tels que « Get Rich Quick » et « Every Hour ».

En 1955, il signe un contrat chez Specialty, une modeste maison de disques, qui l’emmène à La Nouvelle-Orléans pour une séance d’enregistrement devenue légendaire ensuite.

En effet, c’est là qu’au cours d’une pause Little Richard fredonne un titre absurde et obscène, Tutti Frutti, que le producteur Robert Blackwell, frappé par le potentiel commercial de sa mélodie, fait réécrire afin d’en modifier les paroles.

En 1955 a donc lieu l’enregistrement de Tutti Frutti, qui obtient aussitôt un succès considérable en même temps qu’il devient un classique du Rock and Roll.

Little Richard grave, à cette période, plusieurs autres titres qui feront aussi sa renommée, comme Long Tall Sally en 1956, Rip It Up en 1956, Jenny, Jenny en 1957 et Good Golly Miss Molly en 1958.

Ses apparitions publiques demeurent mémorables : avec les yeux soulignés d’une épaisse couche de khôl et les cheveux dressés sur la tête à la Pompadour, debout sur un piano.

 Il s’abandonne totalement, ponctuant ses chansons d’un cri légendaire (« Woo ! »).

Au cours des années 1957 et 1958, il acquiert une popularité sans précédent. Il apparaît au générique de plusieurs films dont Don’t Knock the Rock en compagnie de Bill Haley (1956, Fred Sears), La Blonde et moi de Frank Tashlin (The Girl Can’t Help It, 1956) 

De 1958 à 1962, il est chanteur de gospels et enregistre avec le producteur Quincy Jones. Mais il quitte l'adventisme et accompagne, pendant l’année 1962, en Angleterre, deux groupes anglais qui font partie de ses admirateurs : les Rolling Stones et les Beatles.

Entre 1964 et 1979, il essaie de renouer plusieurs fois avec le succès. Le 13 septembre 1969, il livre une prestation électrifiante lors du Rock'n'Roll Revival Festival de Toronto, aux côtés de Bo Diddley, Jerry Lee Lewis, Chuck Berry, John Lennon et Yoko Ono.

En 1986, il joue dans le Clochard de Beverly Hills (Down and Out in Beverly Hills) de Paul Mazursky, remake du film de Jean Renoir, Boudu sauvé des eaux (1932), y chantant Great Gosh a Mighty.

Depuis lors, ses apparitions régulières dans les médias viennent justifier une réputation qui fait de lui l’une des plus grandes stars du Rock and Roll.

En 1986, il est l’un des membres fondateurs du Rock and Roll Hall of Fame ; en 1991, il apparaît dans un épisode de Columbo, et en 1993 il reçoit un Grammy Award récompensant l’ensemble d’une carrière qui reste décisive dans l’histoire du rock.

En 2006, il apparaît sur le disque Jambalaya d'Eddy Mitchell, en trio avec Johnny Hallyday.

Instant humour :

Un monsieur âgé avait un sérieux problème. Il était sourd depuis plusieurs années.

Il alla voir son médecin qui lui donna deux appareils pour entendre.

Au bout d'un mois, il retourna voir son médecin qui lui dit :
- "Votre famille doit être contente de constater que vous entendez très bien ?"
L'homme répondit :
- " Oh, je n'ai pas encore dit à ma famille que j'avais des appareils. Je ne fais que m'asseoir et écouter les conversations. Çà fait trois fois que je change mon testament..."

Con : Nom masculin, sur lequel on a construit un féminin, comme Eve naquit d'une côte d'Adam.

A l'origine, il désigne trivialement le sexe de la femme.

 Il est ensuite passé dans l'usage courant pour désigner une personne stupide ou désagréable

Ce mot de trois lettres désigne quelqu'un dont la limite intellectuelle s'accompagne soit de naïveté, soit d'entêtement ou d'intrépidité irréfléchie, soit d'une tare caractérielle.

Le c... est en général borné, rigide mais peut éventuellement être idiot.

Il cumule, en réalité, tout ce qui déplait, irrite.

C'est pourquoi, sans doute, il y en a tant sur la route quand on est au volant , au travail parmi nos collègues, et enfin dans la vie quotidienne.

Ce mot est souvent employé comme nom commun : un "c..", une "c......".

Il peut également servir d'adjectif : " je suis trop c...".

Dans le Midi de la France, et surtout dans le sud-ouest, il sert de ponctuation : "tu vas bien, "c.." ?"

Passé dans le language courant, il est employé à tour de bras dans de nombreuses expressions :

- Grand c...

- Gros c...

- Sale c...

- Bande de c...s

- Pauvre c...

- Archic...

- Roi des c...s

Au XXe siècle, Georges Brassens, Pierre Perret, Michel Audiard, ....., ont donné à ce modeste petit mot une résonnance poétique remarquable .....

L'amour n'est jamais contrainte.

Il est joie , liberté , force.

Et c'est l'amour qui tue l'angoisse .

Là ou l'amour manque naissent la peur et l'ennui.

L'amour est emportement .

L'amour est enthousiasme . L'amour est risque.

N'aiment pas et ne sont pas aimés ceux qui veulent

épargner , économiser leurs sentiments .

L'amour est générosité ,l'amour est prodigalité ,

l'amour est échange.

Qui donne beaucoup reçoit beaucoup en fin de

compte .Car nous possédons ce que nous donnons .

Aimer, ce n'est pas mutiler l'autre , le dominer , mais

l'accompagner dans sa course , l'aider.

Savoir accepter l'autre tel qu'il est.

Etre joyeux du bonheur qu'il trouve.

L'aimer dans sa totalité : pour ce qu'il est , laideur et beauté , défauts et qualités .

Voilà les conditions de l'amour , de l'entente.

Car l'amour est vertu d'indulgence , de pardon et de

respect de l'autre.

Samedi 4 Décembre

Aujourd’hui on fête les

Barbara - Barbe - Siran - Sirana - Sirène - Siriane. Ada - Annon - Seraphim - Theophane

Barbara, du latin barbarus, barbare, étranger..
La vie de Barbara est une perpétuelle quête, d'elle-même et des autres. A la poursuite d'un idéal indéfini, elle versera dans le mysticisme ou au contraire lancera sa vie dans toutes les directions, cherchant à satisfaire tous ses désirs sensuels et matériels. Parfois capricieuse, toujours changeante et exaltée, elle exerce sur son entourage une certaine fascination. Cela la rend parfois fidèle....
Sainte-Barbe, était invoqué contre la foudre, le tonnerre, le feu, la mort subite. Patronne des artilleurs, des artificiers, des pompiers...

1798 : décès de Luigi Galvani, physicien et médecin. Il est à l'origine de la mort de milliers de grenouilles dans les écoles en étant le premier à faire la célèbre expérience

1976 : ……………… Tommy Bolin du groupe Deep Purple.

1993 : .................. Frank Zappa, musicien et compositeur américain. auteur, compositeur, interprète de Rock, réalisateur (Uncle Meat, Does Humor Belong in Music ?, Video from Hell, ...)

1912 : Roald Amundsen atteint le pôle sud.

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1917 : Les femmes canadiennes ayant des parents proches dans les forces armées obtiennent le droit de vote.

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1927 : La formation de Duke Ellington se produit pour la première fois au Cotton Club à Harlem, salle dans laquelle il jouera jusqu’en 1932. Il est alors l’inventeur du style "jungle" reposant sur des cuivres de sourdines, tandis que l’année 1927 est celle d’enregistrements majeurs. La célébrité du pianiste et chef d’orchestre, qui multiplie les concerts, dépassera alors largement New York

1931 : Les femmes ont le droit de vote en Espagne.

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1956: Première au cinéma Normandie sur les Champs-Elysées du film de Roger Vadim 'Et Dieu créa la femme', avec Brigitte Bardot. La France découvre B.B., sex-symbol alliant innocence et sensualité. En 1969, elle offre même ses traits pour la réalisation d'un nouveau buste de Marianne.

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1956 : Elvis Presley et Johnny Cash se rendent aux studios Sun de Memphis alors que Carl Perkins est en pleine séance d'enregistrement avec Jerry Lee Lewis au piano : « Your True Love »/« Matchbox » Le boeuf qui s'improvise alors est enregistré pour la postérité et les quatre protagonistes entrent dans la légende sous le nom du « Million Dollar Quartet », sorti en 2006 .

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 1957 : Sortie de « Great Balls Of Fire » de Jerry Lee Lewis, chanson qu'il chante dans le film Disc Jockey « Jamboree », aux côtés de Carl Perkins, Fats Domino, Charlie Gracie et Buddy Knox.

1960 : un nouveau magazine de bandes dessinées réservé aux adultes fait son apparition dans les kiosques : Hara-Kiri. En fait, dès le mois de septembre, le magazine se vendait déjà, mais seulement par colportage. Très provocatrice, et ce dès le titre qui évoque le suicide, la revue adopte un ton gauchiste, drôle et très violent. Le "journal bête et méchant" regroupe des dessinateurs et caricaturistes de grand talent, comme Reiser, Wolinski ou Cabu.

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1971 : un incendie éclate au casino de Montreux, en Suisse, lors d’un spectacle de Franck Zappa, dont Deep Purple fait la première partie. Les flammes, l’épaisse fumée, et la proximité du lac Léman inspireront la chanson « Smoke on the water » qui sera un succès en 1973

1974 : Une loi française autorise la délivrance de la pilule contraceptive aux mineures sans l'autorisation de leurs parents et prévoit le remboursement de l’interruption volontaire de grossesse par la Sécurité sociale.

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1988 : Roy Orbison se produit pour la dernière fois sur scène, à Akron en Ohio et il chante It’s Over (c’est fini). Deux jours plus tard, il décèdera terrassé par une crise cardiaque.

le 4 décembre 2005 : "Hung Up" interprété par Madonna.

Aujourd'hui st Barbara. Je ne pouvais pas laisser un hommage à cette chanteuse que j'apprécie .......

 

Elle passe les premières années de sa vie entourée de son père, Jacques, d’origine juive alsacienne, de sa mère, Esther Brodsky, de sa grand-mère russe et de Jean, son frère aîné de deux ans. La famille s’est agrandie : une deuxième fille, Régine, est née à Roanne en 1938, un deuxième garçon, Claude, à Tarbes en 1942.

Bien avant que la guerre ne soit déclarée, sa jeunesse est marquée par des déménagements successifs ; rue Nollet, ceux-ci redoubleront sous l’occupation nazie pour fuir la chasse faite aux Juifs sous le gouvernement de Vichy. 

 

 À la fin de la guerre, les membres de la famille se retrouvent au Vésinet.

 

 

Peu attirée par les études, elle ambitionne depuis longtemps de devenir pianiste et chanteuse. Ses parents lui promettent de lui offrir des cours de chant.

Sa vie en est changée. Au bout de quelques leçons, son professeur la présente à Maître Paulet, enseignant au Conservatoire de Paris qui la prend comme élève. En 1946, les Serf s’installent au 50, rue Vitruve, dans le 20^e arrondissement.

 

Dans le nouvel appartement, un piano loué par son père est installé ; Monique en joue d’instinct, sans prendre de leçons.

La jeune fille entre au Conservatoire mais au répertoire de chant classique, elle préfère celui de la chanson populaire.

 

En 1948, après avoir passé une audition au Théâtre Mogador, elle est engagée comme choriste dans l’opérette Violettes impériales.

 

Un jour, son père abandonne soudainement le foyer pour ne plus revenir. La location du piano ne peut plus être honorée et la famille doit s'en séparer.

 

Voulant à tout prix concrétiser son rêve : être « pianiste chantante », elle quitte Paris, en 1950. Grâce à l’argent prêté par une amie, elle se rend chez un cousin à Bruxelles. 

 

Au hasard d’une rencontre elle rejoint une communauté d’artistes à Charleroi, qui se réunissent dans un local appelé la Mansarde. Elle trouve de l’aide et commence à chanter dans des cabarets sous le nom de Barbara Brodi. Son répertoire est constitué de chansons d’Édith Piaf, de Juliette Gréco et de Germaine Montero.

Fin 1951, elle retourne à Paris pour des auditions sans lendemain.

Elle revient à Bruxelles. Elle est mise en relation avec Ethery Rouchadze, une pianiste qui accepte de l’accompagner.

 

Cette dernière lui présente Claude Sluys, jeune avocat, habitué des lieux de spectacles, qui lui écrira quelques chansons.

Fin 1952, il déniche le « Théâtre du Cheval blanc » et use de ses relations pour y ouvrir un cabaret afin qu’elle s’y produise sous le nom de Barbara.

 

Le « bouche à oreille » aidant, le succès ne se fait pas attendre, le mariage (avec Claude Sluys) non plus ni l’occasion d’enregistrer deux chansons chez Decca au début de l’année 1955.

En 1955, les époux se séparent. À la fin de cette année-là, Barbara retourne à Paris.

 

En 1958, elle réussit à s’imposer, sous le surnom de « La Chanteuse de minuit », si bien que sa notoriété grandit et attire un public de fidèles, en particulier parmi les étudiants du Quartier latin.

 

C’est cependant bien sous le nom de Barbara qu’elle effectue son premier passage à la télévision le 12 juillet 1958, sur l’unique chaîne de la RTF, dans l’émission « Cabaret du Soir », où la présentatrice la compare à Yvette Guilbert et lui assure « qu’elle deviendra certainement une grande vedette ».

C’est à cette époque qu’elle commence à écrire.

 

Remarquée et engagée par Pathé Marconi, elle enregistre enfin son premier disque : J’ai troqué et J’ai tué l’amour et au printemps 1959.

 

 

En 1961, elle décroche un tour de chant du 9 au 20 février, en première partie de Félix Marten à Bobino. Sa performance fut peu appréciée, sa présentation jugée austère, à l’évidence pas encore prête pour les grandes scènes. Loin de se décourager, elle reprend ses récitals à « L’Écluse ».

 

Deux années plus tard, les mardis de novembre et décembre 1963 au Théâtre des Capucines, elle retient et captive l’attention avec un répertoire nouveau comprenant deux de ses chansons : Dis, quand reviendras-tu ? et Nantes. Le succès est tel que la maison Philips lui signe un contrat.

Séduit, Georges Brassens lui propose la première partie de son prochain spectacle à Bobino.

 

En attendant, le 4 juillet 1964, elle se rend sans enthousiasme en Allemagne en réponse à l’invitation de Hans-Gunther Klein, directeur du Junges Theater de la ville universitaire de Göttingen. Agréablement surprise et touchée par l’accueil chaleureux qu’elle reçoit, elle prolonge son séjour d’une semaine. Le dernier soir, elle offre la chanson Göttingen qu’elle a écrite d’un trait dans les jardins du théâtre.

 

Comme convenu, elle chante à Bobino avec Georges Brassens en « vedette » du 21 octobre au 9 novembre 1964. Le public est conquis et les critiques sont unanimes pour saluer sa prestation.

La même année, elle triomphe à Bobino, avec une première exceptionnelle le 15 septembre, qui la marquera à jamais et qu’elle immortalise peu après dans l’une de ses plus grandes chansons : Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous.

 

 

En février 1969, Barbara est à l’Olympia. À la fin de la dernière représentation, à la stupeur générale, elle annonce qu’elle arrête la chanson.

 

 

Mais Barbara revient rapidement grâce au succès de l’album studio L’Aigle noir

 

 

Sa carrière musicale demeure active dans les années 1970. Elle intervient dans une émission de variétés à la télévision avec Johnny Hallyday et fait des tournées au Japon, au Canada, en Belgique, en Israël, aux Pays-Bas et en Suisse.

 

A cette période, ses textes et ses choix musicaux évoluent en profondeur. Son album Seule est l’une des meilleures ventes de 1981.  Elle offre là bien plus que de simples concerts, ses représentations sont de véritables messes dont les rappels ininterrompus se prolongent jusque tard dans la nuit. C’est lors de ce spectacle phare que la voix de la chanteuse,  irrémédiablement, sera brisée.

Elle ne cherchera pas à le cacher mais saura au contraire s’en servir pour renforcer l’aspect dramatique et authentique de son interprétation.

 

 

Elle devient active dans la collecte de financement pour le traitement du Sida. Elle rend visite aux malades dans les hôpitaux et dans les prisons. Lors de ses concerts, elle met des corbeilles de préservatifs à la disposition des personnes venues l’écouter ; engagement dont témoignera artistiquement le titre Sid’amour à mort.

 

 

En 1988, elle est faite chevalier de la Légion d’honneur par le Président François Mitterrand.

 

En novembre/décembre 1993, Barbara est à nouveau sur la scène parisienne du Théâtre du Châtelet. C’est alors que des problèmes de santé la contraignent à interrompre les représentations. Après quelques jours de repos, elle retrouve son public, le temps d’enregistrer le spectacle, puis renonce à poursuivre et annule les dernières représentations. 

Son ultime apparition sur scène aura lieu le soir du samedi 26 mars 1994 au Centre de congrès Vinci de la ville de Tours.

 

 

Après 16 années passées loin des studios, elle enregistre douze nouvelles chansons en été 1996. Pour ce disque, Jean-Louis Aubert signe le texte Vivant poème et Guillaume Depardieu le texte émouvant de la chanson À force de. Sorti le 6 novembre, cet album sobrement intitulé Barbara, sera son chant du cygne.

 

 

 

Malade, elle consacre son temps à la rédaction de ses mémoires, interrompus par une intoxication alimentaire foudroyante le 24 novembre 1997. Elle meurt à l’hôpital américain de Neuilly à l’âge de 67 ans. Elle est enterrée trois jours plus tard en présence d’une foule innombrable, au cimetière de Bagneux, au sud de Paris.

 

 

Dans ses mémoires, qui paraissent en 1998, elle révèle la part douloureuse de son enfance en révélant l’inceste de son père sur l’enfant qu’elle avait été, sans que le mot ne soit écrit, ce qui donne un autre éclairage à certaines de ses chansons, plus particulièrement Au cœur de la nuit, Nantes ou l’Aigle Noir.

 

 

 

Ses chansons sont devenues des classiques et restent largement diffusées. Parmi ses titres incontournables, on peut citer : Dis, quand reviendras-tu ?, Nantes, Au bois de Saint-Amand, Göttingen, La solitude, Une petite cantate, La dame brune, L’Aigle noir, Marienbad, Ma plus belle histoire d’amour, Pierre, Le mal de vivre, Vienne, Drouot…

Instant humour :

Une auto-stoppeuse

est une jeune femme généralement jolie et court vêtue

 qui se trouve sur votre route

quand vous êtes avec votre femme.
Woody ALLEN

'Rose Dowson'

Vendredi 3 Décembre

Dictons du jour :
« Rossignol de décembre muet en sa prison, présage tardive et froide saison. »
« Huit jours de neige, c'est fumure, huit jours au-delà, c'est poison. »

François-Xavier - Xaver - Xavier - Zavié. Abbon - Antheme - Lucie - Sophonie - Theodule

Saint-François-Xavier était invoqué contre la peste. Patron de l'Indeet des missionnaires, des mariniers, transporteurs, voyagistes...

 

ce n'est pas pour la qualité musicale de ce clip (quoiqu'il y ait bien pire), mais pour le soleil !!!!! et en ce moment, cela fait du bien de voir sa chaleur ......

2001 : Le légendaire guitariste de Nashville, Grady Martin, qui a joué avec Elvis Presley, Hank Williams et Roy Orbison entres autres, décède d'une insuffisance cardiaque à l'âge de 72 ans.

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1931 : L'Alka Seltzer est mis en vente pour la première fois. Ce médicament est utilisé pour traiter les maux de tête avec inconfort gastrique souvent dus à des excès de table occasionnels. Il est aussi utilisé pour traiter les douleurs légères et modérées ou bien la fièvre

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1945 : Le coût de l'armement qui a été utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale est rendu public. La somme s'élève à 1.000 milliards 154 millions de dollars (1,000,154,000,000). A cette somme s'ajoutent les frais de reconstruction et autres dépenses pour la survie de la population. Il y a d'ailleurs eu environ 50 millions de morts pour cette guerre.

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1947 : La pièce « Un Tramway Nommé Désir » de Tennessee Williams prend l'affiche à Broadway avec Marlon Brando et Jessica Tandy.

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1957 : The Platters sont à New York pour enregistrer : « My Old Flame », « Try A Little Tenderness », « Sleepy Time Gal » et « Don't Blame Me ».

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1967 : Les chirurgiens de l'hôpital du Cap (Afrique du Sud) procèdent à la première greffe d'un coeur humain. Le patient, L. Washkansky, âgé de 54 ans, décède quelques jours plus tard à cause de phénomènes de rejet. Le 3 janvier 1968, la seconde greffe cardiaque, toujours réalisée par Barnard, permet à Philip Blaiberg de survivre un an, sept mois et dix-sept jours à l’opération. La compréhension des phénomènes de rejet permet le perfectionnement rapide de ce genre de greffe.

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1968 : Elvis Presley débute son grande retour après le service militaire avec une spéciale télé sur NBC intitulé « ELVIS '68 ».
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1996 : Les savants de la NASA annoncent l'existence probable de glace, dans un cratère situé au pôle Sud de la Lune.

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1997 : Le traité de la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel est ouvert à la signature à Ottawa. Il prévoit l’entrée en vigueur de la loi au 1er mars 1999. 133 pays s’engagent à ne plus employer, stocker, produire ou transférer ce type d’arme particulièrement ravageur. Quand on sait l’ampleur des victimes civiles tuées ou mutilées par des mines égarées, on comprend que cette loi, même si elle est essentielle, ne saurait régler définitivement le problème

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2003 : Le cinquième volume d'Harry Potter sort en français.

Instant nostalgie :

le 3 décembre 2006 :
En France : "Fous Ta Cagoule" interprété par FATAL BAZOOKA.

Suite à une dispute, un couple ne se parle plus..

Aucun ne veut rompre le silence.

Soudain le mari se souvient qu'il doit se lever à 5:00 du matin pour prendre l'avion en vue d'un rendez-vous d'affaires important.

Il prend un bout de papier et écrit :

- Réveille-moi à 5 heures, je dois prendre l'avion.

Il le place bien en vue...

Le lendemain, il se réveille à 9h; furieux, il se lève et aperçoit un papier sur sa table de nuit sur lequel il lit :

'Il est 5h, lève-toi.'

Ne jamais sous-estimer une femme…

Il y a dans le pardon un plaisir

que l'on ne retrouve pas dans la vengeance.
Proverbe persan.

'Nicole Houde'

Rejoignez-nous,

ayez une pensée pour tous ceux qui souffrent,

pour leurs familles

et pour tous ceux qui ont été vaincus par le cancer.

Merci!

Merci Midoun de m'avoir adressé ce mail .....

Je suis avec toi .....

Bisous

Mélodie

Quand le plaisir brille en tes yeux
Pleins de douceur et d'espérance,
Quand le charme de l'existence
Embellit tes traits gracieux,
Bien souvent alors je soupire
En songeant que l'amer chagrin,
Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain,
Et de ta bouche aimable effacer le sourire
Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas
Les illusions dissipées,
Et les yeux refroidis, et les amis ingrats,
Et les espérances trompées.
Mais crois-moi, mon amour ! tous ces charmes naissants
Que je contemple avec ivresse,
S'ils s'évanouissaient sous mes bras caressants,
Tu conserverais ma tendresse!
Si tes attraits étaient flétris,
Si tu perdais ton doux sourire,
La grâce de tes traits chéris
Et tout ce qu'en toi on admire,
Va, mon coeur n'est pas incertain:
De sa sincérité tu pourrais tout attendre.
Et mon amour, vainqueur du Temps et du Destin,
S'enlacerait à toi, plus ardent et plus tendre!

G de Nerval

Un petit mot

pour remercier Jack et Martinez de leur gentil message ....

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Jeudi 2 Décembre

Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage

Dictons du jour :
« Temps clair à la Sainte Viviane, temps clair pendant quarante jours et une semaine ».
« En décembre journée courte longue nuit, l'abeille se tait le jonc gémit. »
« En Décembre, fait du bois et endors toi. »

Aujourd’hui on fête les

Viviane - Victoire - Victoriane - Victorie - Viviana - Adrienne - Constantien -

Viviane, réf à Bibiane, du latin Vivianus, nom d'homme dérivé de vivus, vivant.
Enfant, Viviane est indocile, capricieuse, imprévisible mais exceptionnellement tendre. Elle ne perdra rien de sa fougue et de son indiscipline farouche en devenant adulte. Eprise de liberté, elle réussira à se ménager une vie particulière, une sagesse personnelle qui assurera son indépendance..

1859 : John Brown, abolitionniste blanc, organise le pillage d’armes afin de les donner aux esclaves en vue de leur rébellion. Deux de ses fils sont tués. Lui est arrêté. Après 55 minutes de délibération, il est condamné à mort. Ce procès expéditif met fin à l’engagement anti-esclavagiste de toute une vie. Le 2 décembre de la même année, à l’autre bout du monde sur l’île de Guernesey, Victor Hugo, par l’intermédiaire des journaux libres du Vieux Continent, s’adresse à l’Amérique en demandant la grâce du prisonnier : “Que l’Amérique le sache et y songe, il y a quelque chose de plus effrayant que Caïn tuant Abel, c’est Washington tuant Spartacus.” La requête du poète en exil ne sera hélas pas entendue. John Brown est pendu le même jour. Deux ans plus tard éclate la guerre entre Sudistes et Nordistes. John Brown devient alors le martyre de la cause abolitionniste.

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1901 : King Camp Gillette brevette un rasoir mécanique à lames interchangeables. Breveté dès 1885, il a dû attendre pour être commercialisé que sa véritable innovation, une lame extrêmement fine, donc jetable, soit fabriquée. Restait à convaincre les consommateurs de l'intérêt d'un "produit d'un jour". C'est un succès : l'ère du "jetable" a commencé.

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1927 : Après la Ford « T », Henry Ford dévoile la Ford « A ».
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1933 : A votre santé !! La prohibition prend fin aux États-Unis.

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1949 : Adoption par l'Assemblée générale de l'ONU de la Convention pour la répression de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui.
«Les Parties à la présente Convention conviennent de punir toute personne qui, pour satisfaire les passions d’autrui:
1) Embauche, entraîne ou détourne en vue de la prostitution une autre personne, même consentante;
2) exploite la prostitution d’une autre personne, même consentante».

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1959 : sortie du premier film odorant, 'La Muraille de Chine', de Carlo Lizzani. Pendant la projection de ce documentaire, un procédé appelé "aromarama" diffuse, via la ventilation des salles, un ensemble de 72 senteurs. Cinéaste engagé, Carlo Lizzani a écrit et réalisé de nombreux films, parmi lesquels 'Mussolini : ultimo atto', 'Evangile 70' et 'Guerre secrète'.

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1968 : L'ONU condamne l'apartheid du gouvernement de l'Afrique du Sud.

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1999 : Décryptage de la structure d'un chromosome humain par une équipe internationale de chercheurs

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2005 : Sortie européenne de la console de jeu vidéo de Microsoft, la Xbox 360.

370.000
Environ 370.000 enfants naissent chaque année avec le virus VIH, selon Michel Sidibé, directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA). Plusieurs manifestations étaient organisées mercredi à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA

2007  "Bleeding Love" interprété par Leona Lewis

Quel âge a donc grand-mère ?

Un soir, une petite fille parlait à sa grand-mère de diverses choses,
dont le «taxage» à l'école, la drogue et les ordinateurs.

- La grand-mère répondit :
Moi, je suis née avant :

- la télévision

- le vaccin contre la polio

- les mets congelés

- les lentilles de contact

- les «Frisbees» et la pilule anticonceptionnelle.

- Il n'y avait pas de :

- radar

- de cartes de crédit

- de laser

- de crayons « Ball-point ».

Les hommes n'avaient pas encore inventé :

-les bas culottes

-les appareils pour l'air climatisé

-les lave-vaisselle

-On faisait sécher les vêtements dehors, à l'air frais

-et aucun homme n'était allé sur la Lune.

-Quand je me suis mariée avec ton grand-père,
c'était pour vivre avec lui toute ma vie.

-Chaque famille avait un papa et une maman

-Jusqu'à l'âge de 25 ans, j'appelais
« Monsieur » tout homme plus vieux que moi

-Et, même après 25 ans, j'appelais toujours « Monsieur »,
tout homme qui avait un titre ou
une profession... même les policiers...

-On ne parlait jamais d'homosexuels ou de transsexuels

-Les garderies, on n'avait pas besoin de ça

-Les thérapies de groupe, je n'avais jamais entendu parler de ça !

-Le sida... on ne connaissait pas !

-Nos vies étaient modelées sur les 10 commandements,
le bon jugement et le bon sens

-On nous avait appris très jeune la différence entre le bien et le mal,
et nous étions responsables de nos actes

-Servir notre pays était un honneur ;
vivre dans notre pays était un privilège.

-On fréquentait nos oncles, tantes, cousins, cousines...

-On n'avait pas de radio FM, pas d'enregistreur, pas de CD,
pas de dactylo électronique,
pas de yogourt
ni de gars qui portaient des boucles d'oreille
ni de filles avec des bijoux sur la langue, ou dans le nombril

-On écoutait des romans-feuilletons à la radio
et la musique de nos chanteurs préférés

-Je n'ai jamais vu des filles tombées sans connaissance
pour un chanteur ou un acteur

-Made in Japan, c'était pour nous :
«Rien de beau et de durable »

-Pizza ??? McDonald ??? Café instant ???

-Nous avions des magasins de 5-10-15 centimes
où on achetait des bonbons à un centime

-Un cornet de crème glacée,
un appel téléphonique d'une boîte publique,

-Et avec le même 10 centimes,
on pouvait poster 2 lettres ou cartes postales.

-C'est triste,
car la gazoline ne coûtait que 11 cents... !

Dans mon temps...

...l'herbe, c'était du gazon

...coke, une liqueur douce

...pot, un vase quelconque

...chip, une petite pièce de bois

...hardware, c'était le nom anglais de la quincaillerie du coin

...et software, ce mot n'existait pas !


Et nous avons été la dernière génération à croire
qu'il fallait un homme pour faire un bébé à une femme.

Pas surprenant que la jeune génération nous traite
de « vieux et confus », n'est-ce pas ?

Tu crois que je suis une vieille femme ?

Quel âge crois-tu que j'ai ?

Tu vas être surpris, car je n'ai que 58 ans !

Et oui, tout va si vite maintenant .......

"N'est-ce pas là l'éternité ?

Cette poussée soudaine d'une âme en nous

et ce départ pour un monde qu'on ne possède qu'à deux. "
Jacques Lamarche

Des seins, des seins, encore des seins, partout des seins !
Des seins ronds, des seins lourds, d’énormes seins de femme
Pendus au haut des corps comme de gros raisins
Dont la pulpe charnue et savoureuse affame.

Des seins ! à l’infini, des seins ! des seins mouvants !
Un grand moutonnement de seins drus qui m’effare
Un océan de seins dont les flots énervants
Se brisent sur mon torse ainsi que sur un phare.

Des seins ! Oh ! Je ne vois que des seins, que des seins !
J’en vois partout, j’en sens partout, j’en prends, j’en tâte.
Tout en est : les gazons en semblent des coussins,
Et l’air blond que je bois en semble être une pâte.

Et j’en ai plein mon cou, mes narines, mes yeux ;
Et tout ce que j’entends de chansons sans pareilles
Me vient, non des oiseaux qui chantent dans les cieux,
Mais de deux seins rosés entrant dans mes oreilles.

Je marche dans des seins ! Quand le soleil paraît,
Je sens couler sur moi des seins coupés en tranches,
Et je suis comme un arbre immense qui verrait
S’ouvrir au lieu de fleurs des seins lourds sur ses branches !

Tout est seins : il en passe en l’azur, en l’air chaud ,
On en trouve des bouts dans les fleurs purpurines,
Et tous ces mamelons nuageux sont, là-haut,
De grands seins déformés, ô dieux, sous vos poitrines.

Tout est seins : le soleil est un sein enflammé,
La terre est un sein rond aplati sur ses pôles,
Et cette bonne vie où je nage, pâmé,
Doit être un sein géant fondant sur mes épaules.

Vive les seins ! Les seins sont seuls grands, seuls sacrés.
Bouches, fronts, lèvres, yeux, tout ment, tout est infâme.
Tout est l’œuvre infernale des démons conjurés.
Dieu n’a fait que les seins dans le corps de la femme.

O seins, lumineux seins, béatifiques seins !
O rougeurs de cerises, ô blancheurs de Carrare !
O vous qui dans nos flancs ébranlez des tocsins,
O vous qui dans nos chairs éveillez des fanfares,

Vous qui faites surgir des astres dans nos yeux,
Vous qui faites, parfois, trouver douce la vie,
O seins, soyez loués ! Et sous l’azur joyeux,
Qu’en chœur tout vous exalte et tout vous glorifie !

Et que pour vous, ô seins, dévotieusement,
Je délaisse les bois, les nids, les cieux, les roses ;
S’éteignent les soleils au fond du firmament,
Si brillent deux seins nus devant mes yeux moroses.

Et sois hué mon nom, et soient mes vers maudits,
Et me geigne le corps, et me sanglote l’âme,
Que je tombe en enfer ! J’aurais le paradis,
S’il me reste deux seins pour mes lèvres de flamme.

Et sèche mon cerveau sous mon crâne enchanté,
Et qu’à la fin je meure, inconnu, pauvre et blême.
Pourvu que mon front las dorme l’éternité
Entre les seins bénis d’une femme qui m’aime.
Jean Rameau (1859-1942)