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Titre du blog : heremoana
Auteur : heremoana
Date de création : 19-01-2009
 
posté le 29-12-2009 à 11:40:29

Mardi 29 Décembre : la grisaille est revenue avec la douceur et la pluie .......

29 Décembre :

 

 

On fête David, Evroult, Florent, Thaddee, Thomas,  Abigaëlle, Trophime, Giraud, Salomon,  Bernez, Avigaël, Daoud, Davi, Daviane, Davina, Dewi, Gessie, Iane, Jesse, Jessica, Jessie, Quiriace, Salma, Salmon, Selaven, Shalmi

 David est un fougueux mélange de sensualité et d'intelligence, de pessimisme et de d'insouciance. Il vit et aime sans compter, il séduit sans relâche. Epris d'absolu, en quête de vérité, il ne recherche ni gloire, ni fortune. L'amitié en revanche n'a pas de prix pour lui. Il est insatiable, son énergie semble être inépuisable. Mais c'est son entourage, qu'il épuise parfois...
. Saint-David (jeune berger choisi par le grand prêtre Samuel pour être le roi d'Israël, qui enleva la femme de l'un de ses officiers, Bethsabée, dont il eu un fils: le futur roi Salomon et qui passe pour être l'auteur des "Psaumes". Mort en 947 avant J-C.)

Saint-David, patron des poètes, des musiciens...

   

1946 : naissance de Marianne Faithfull (Marianne Reich)

1967 : naissance de Laurent Gerra
1944 : décès de Romain Rolland

1996 : décès de Mireille

2008 : décès de Ted Lapidus    



1845 :Le Texas est rattaché aux Etats-Unis et devient le 28e Etat américain après avoir été successivement espagnol, français, mexicain et une république indépendante.

1852 :Emma Snodgrass est arrêtée à Boston pour port de pantalon. A l'époque, le port du pantalon féminin revient à remettre en cause la fonction exclusivement maternelle de la femme : égalité des sexes, indépendance dans le mariage voire travail salarié et contraception. Ce n'est qu'à la fin des années 1960 que "les culottées" répandront vraiment leur mode vestimentaire, faisant du pantalon le symbole de l'évolution sociale et identitaire de la femme.

1920 : naissance du Parti Communiste français

1945 : .Création du FMI (Fond Monétaire International) pour octroyer des prêts aux pays en développement  

 

 

 

 

 Dicton du jour :

« Si en Décembre l’hiver ne fait son devoir, c’est en janvier qu’il se fera voir »

« Qui est en bonne santé est riche sans le savoir » 


 

 

 En 1965,  André Courrèges fait sensation.

 Au-delà de la relance du pantalon pour la femme moderne, c'est sa minijupe qui ébranle la mode traditionnelle. Née à Londres au début des années 1960, la "miniskirt" lancée par Mary Quant ressemblait plutôt à une robe raccourcie.

 

Celle de Courrèges répond aux aspirations d'une jeunesse impatiente de s'affranchir des tabous sexuels.

 

 Elle annonce aussi l'ère des collants, la "fin" des bas et des porte-jarretelles pour  cette époque au moins ! Ingénieur des travaux publics de formation, André Courrèges n'en a pas moins secoué le monde de la mode. Suite à sa rencontre avec le grand créateur de mode Balenciaga, il travaille à son service pendant près de dix ans, avant de créer sa propre maison de couture en 1961, et de laisser exploser sa créativité. Original et culotté, il joue essentiellement sur les formes et les matières, mais aussi sur des couleurs contrastées. Mais André Courrèges sait également saisir les opportunités ; il popularise en France en minijupe.  Largement critiqué pour l'audace de ses créations, André Courrèges a pourtant habillé des stars de l'époque telles que Françoise Hardy, Twiggy, Catherine Deneuve ou Brigitte Bardot, avec pour objectif de re-dynamiser et de rajeunir l'image de la femme.   

 

 

Autre révolution vestimentaire :

 

Le soutien-gorge est un sous-vêtement féminin composé de deux bonnets servant à soutenir et mettre en valeur les seins. Il est habituellement coordonné avec les autres pièces de lingerie (porte-jarretelles, shorty, slip, string, etc.).

Depuis l'Antiquité, les femmes utilisent différents dispositifs pour soutenir leur poitrine : apodesme ou strophium, mastodeton, sangles, mamillare, brassières, bandeaux, corsets et corselets.

                                                                                                                 

Sous le traditionnel chiton, la femme de la Grèce hellénistique (-400 à -100) porte une tunique en lin recouvrant plusieurs systèmes composés de bandelettes pour contrôler la morphologie féminine. Pour gommer la féminité en aplatissant la poitrine et les hanches, elle porte l’apodesme, un bandage formant une ceinture sous la poitrine pour la maintenir. Pour dissimuler les hanches et le ventre, elle utilise le zona, une bande abdominale. Les jeunes filles portent le mastodeton, un mince ruban ceignant la poitrine pour empêcher le développement du sein.  La silhouette de la femme grecque est volontairement androgyne et témoigne du mépris des hommes de l'époque envers les femmes. Certains médecins iront jusqu'à proposer des traitements pour empêcher le développement du buste .La femme romaine porte habituellement une tunique ou une stola et, en dessous, les mêmes dispositifs que la femme grecque. Les hanches sont effacées par un zona, la poitrine des jeunes filles bandée à l'aide d'un taenia ou d'un fascia, équivalent romain du mastodeton. Les bustes plus volumineux sont écrasés par un mamilliare en cuir. Le dispositif le plus répandu est le strophium, un bandage similaire à l’apodesme grec. Certains dessous de l'époque, dont la représentation la plus connue est celle de la villa romaine du Cesale à Piazza Armerina en Sicile, ressemblent étrangement au bikini ou aux culottes et soutien-gorges actuels .L'origine du soutien-gorge dans son acception « moderne » reste discutée. Parfois appelé « gorgerette » ou « maintien-gorge », le terme « soutien-gorge » apparaît en 1904 dans le dictionnaire Larousseet en 1912, sous le nom de « brassiere », dans l'Oxford English Dictionary Son diminutif, « bra », ne sera pas utilisé dans les pays anglophones avant 1937Un premier prototype de soutien-gorge est breveté en 1859 à New York par Henry S. Lesher[ Cet ancêtre du soutien-gorge présentait des défauts de conception qui le rendait inconfortable.

 En 1889, Herminie Cadolle présente lors de l'exposition universelle de Paris le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être. Il s'agit d'un corset coupé en deux sous la poitrine, plus confortable pour les femmes. En mars 1893, aux États-Unis, Marie Tucek dépose le brevet d'un dispositif nommé Breast supporter composé d'une « poche » pour chaque sein.Le soutien-gorge a progressivement remplacé le corset au tournant des XIXe et XXe siècles sous la pression des idées féministes et hygiénistes. Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau, dans Émile ou de l'éducation, condamne « l'usage de ces corps de baleine » qui coupent la femme en deux « comme une guêpe ». Le soutien-gorge ne connaîtra pourtant un véritable essor qu'à la fin des années 1920. En effet, à la silhouette en « S » qui pousse la poitrine vers l'avant, les hanches et les fesses vers l'arrière, en vogue dans les années 1880-1905, succède une ligne plus fonctionnelle, adaptée aux besoins de l'époque, distillée pas les couturiers Paul Poiret, Madeleine Vionnet ou Nicole Groult.

 La silhouette revêt alors des formes proches de celles de l'Empire avec une taille haute, une poitrine effacée et des hanches étroites. Amplifiée par la Première Guerre mondiale et les « garçonnes » des « années folles », la mode est alors aux petites poitrines, ce qui retarde son adoption au profit des gaines et des corsets « souples ».

 

 

Les premiers soutiens-gorge étaient en lin avant d'être fabriqués, à partir des années 1920, en soie, mousseline ou en batiste.Dans les années 1930 apparaît la rayonne qui permet d'ouvrir la voie vers les soutien-gorge actuels, même s'ils restent onéreux et peu adaptés aux différentes morphologies féminines .La première véritable évolution est attribuée aux trois frères de la société Warner (États-Unis) qui mirent au point un tissu extensible, mais surtout qui affinèrent les tailles de bonnets en proposant des tailles allant de A à D et qui remplacèrent les bretelles en tissu par des bretelles élastiques  .D'autres innovations suivront comme le Very secret après la Seconde Guerre mondiale en nylon et muni de coussinets gonflables. Puis, dans les années 1960, Playtex crée Cœur croisé, le premier soutien-gorge à armatures non métalliques .La révolution sexuelle des années 1970 marque un autre tournant, brûlé en place publique, le soutien-gorge doit être fonctionnel, confortable et éloigné de toute connotation sexy

.Bénéficiant des avancées technologiques en termes de fibres textiles, le soutien-gorge actuel allie généralement fonctionnalité et séduction.

Au fil du temps, différents modèles de soutien-gorge apparurent pour des raisons pratiques ou des raisons de confort : allaitement, balconnet pour des décolletés plongeants, « redresse-seins », bandeaux pour épaules nues, wonderbra, sport, rembouré pour petites poitrines, hyper sexy et provoquants, ……  

 

En matière de sous-vêtements, ce n’est pas l’originalité qui fait défaut. Évoluant avec les époques, les culottes et autres froufrous ont eu droit à plusieurs liftings. Même s’il est facile d’anticiper les nouvelles tendances, la lingerie reste toutefois totalement imprévisible quant à l’utilisation qu’il est possible d’en faire…

 

 



 

 Image de la femme dans les médias : nocif pour les jeunes filles

Une étude montre que l’image de la femme véhiculée par les médias est nocive pour les jeunes fillesUn groupe d’étude de l’American Psychological Association, a étudié les effets nocifs pour les jeunes filles de l’image dégradante de la femme véhiculée par la plupart des médias.

Le rapport définit la « sexualisation » comme le fait de présenter la femme comme un objet sexuel qui n’aurait d’autre valeur que l’attirance qu’elle exerce à travers son comportement. Les effets nocifs que la « sexualisation » entraîne vont des troubles alimentaires à la dépression.
L’étude ne se penche que sur les effets nocifs physiques, n’entrant pas dans le domaine moral qu’il est nécessaire cependant de rappeler ici : l’image dégradante de la femme répandue par les médias et une très forte incitation à une conduite sexuelle désordonnée .

 

Le groupe d’étude s’est constitué à la suite d’une inquiétude répandue aujourd’hui dans le public familial à la vue des « modèles » présentées par les médias pour les petites filles et les adolescentes.Le Dr Eileen Zurbriggen, qui a dirigé le groupe d’étude de l’American Psychological Association, et qui est professeur associée à l’Université Santa Cruz de Californie déclare : « les conséquences de la sexualisation des filles par les médias sont très réelles. Nous avons d’amples preuves pour conclure que la sexualisation entraîne des effets négatifs dans un grand nombre de domaines, incluant le fonctionnement des connaissances et la santé physique et mentale ».

En conséquence, le groupe d’étude recommande aux parents, aux éducateurs et aux professionnels de santé d’être en alerte sur l’impact que celle-ci peut avoir sur les petites filles et les adolescentes. D’un simple point de vue de santé psychologique, il est urgent de combattre les images représentant les filles comme des objets sexuels.Le Pr. Andrew Hill, professeur de psychologie médicale à l’Université de Leeds, a déclaré qu’il était difficile d’être en désaccord avec les conclusions du rapport.
« Si vous regardez les magazines pour adolescentes, on n’y parle que de sexe », a-t-il notamment déclaré.
« Nous sommes une société absorbée par le « visuel ». Notre opinion sur les personnes est dominée par leur apparence, la façon dont elles se présentent ».
Pour lui, l’utilisation par les médias de l’image des femmes comme des objets sexuels est un sujet important à résoudre.
La législation ne peut pas être la solution pour tout.
« Une des clés est la responsabilité sociale, celle des annonceurs et des médias. Ils doivent être conscients que leurs produits et les images associées avec ces produits ont un impact et que ce n’est pas toujours un bon impact ».
 Le combat mené par toutes les féministes aurait-il été vain ? Nous laisserons traiter d’objets sexuels sans mot dire ? Laisserons-nous  nos filles se transformer en petites  poupées  sans réflexions, réponse dégradantes à une société tournée vers le commerce du corps et son exploitation ?Où en est notre lutte pour nous faire accepter comme personnes différentes en force mais égales en richesse ?  

 Le deuxième sexe 

 

Le Deuxième Sexe est un livre écrit en 1949 par Simone de Beauvoir, âgée alors de 41 ans.C'est l’une des œuvres les plus célèbres et les plus importantes pour le mouvement féministe. De nos jours, elle est souvent employée comme référence dans le discours féministe. En fait, c’est elle qui est à l’origine du surnom de mère spirituelle de la deuxième vague féministe attribué à Simone de Beauvoir.
 

Le Deuxième Sexe porte sur les différentes raisons de l’infériorisation de la femme dans la société et dans presque tous les domaines hors de la maison.

 Cette œuvre affirme que ce sont les hommes qui gèrent le monde et que la femme a la tentation de se consacrer entièrement à son mariage et à ses enfants, au risque de limiter sa liberté.

Cette situation vient simplement du fait qu’elle ne se sent pas capable ou bien qu’elle ne désire pas rester célibataire pour des raisons économiques et/ou sociales. La société, les parents, la religion, tout réaffirme aux femmes qu’elles sont inférieures aux hommes et qu’elles devront avoir un mari. Le développement des filles par rapport aux garçons et au monde qui les entoure leur démontre à elles et à la société que la femme n’a pas les mêmes capacités que l’homme.

 Beauvoir parle de toutes les circonstances qui amènent les gens à croire à l’infériorité des femmes et des effets que cela a sur le choix des femmes de se marier et d’abandonner leur propre carrière.

De plus, l’œuvre parle du piège que représentent pour elles le mariage et les enfants. Le mariage et les enfants sont des responsabilités beaucoup plus lourdes pour elles que pour les hommes et c’est en partie à cause de leur rôle à la maison qu’elles ne se réalisent pas comme individus hors de la maison. La plupart du temps la femme sacrifie sa carrière pour celle de son mari.

 

Simone de Beauvoir parle de la situation globale des femmes et se rend compte que l’homme et la femme sont tous les deux responsables de cette situation.

 

La femme ne devrait pas abandonner sa carrière pour son mari et ses enfants et l’homme ne devrait pas l’encourager à le faire. De plus, Simone de Beauvoir explique que, dans un monde où les deux sexes seraient égaux, les deux seraient plus libres. Elle explique que si l’homme donne la possibilité aux femmes d’avoir une carrière significative, elle va moins se focaliser sur lui et elle pourra être un peu plus indépendante.

Il y a dans Le Deuxième Sexe de nombreux autres arguments pertinents qui démontrent l’inégalité des sexes en raison de la division des tâches à la maison et de la faible participation des femmes dans plusieurs autres domaines comme le travail ou la politique. On voit, par exemple, que les plus hauts postes sont pour la plupart réservés aux hommes. Il y a donc toujours une inégalité qui existe et il faut essayer de la comprendre pour ainsi savoir comment corriger la situation à l’avenir.

 

Le Deuxième Sexe est une œuvre qui interroge la condition des femmes ; il reste une analyse pertinente qui met en cause l'existence d'une identité féminine. 

 

Un livre qui,malheureusement , reste toujours très actuel !!!!!

Désolée, messieurs, mais ne m’en veuillez pas, c’est encore trop vrai de nos jours !!!!

 Le symbole astrologique de la planète Vénus, aussi appelé le « miroir de Vénus », devenu symbole du genre associé, fut repris comme emblème des mouvements féministes.Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir ce qu'il considère être les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. La pensée féministe vise en particulier l'amélioration du statut des femmes dans les sociétés où le féminisme considère que la tradition établit des inégalités fondées sur le sexe. Le féminisme travaille à construire de nouveaux rapports sociaux et développe des outils propres à la défense des droits des femmes et de leurs acquis. Ce mouvement est soutenu par diverses théories sociologiques et philosophiques.Né après l'âge industriel[1], le féminisme se réclame de mouvements plus anciens ou de combats menés dans d'autres contextes historiques. Il est parfois présenté comme une lutte menée afin d'abolir l'oppression dont les femmes seraient victimes au quotidien. Le féminisme est soutenu principalement par des femmes, bien qu'il soit également activement défendu par des hommes. Les féministes cherchent à faire progresser les femmes dans leurs contextes sociaux, politiques et économiques, mais également dans la perception qu'elles ont d'elles-mêmes. Ils défendent l'idée que « le personnel est politique » et font avancer la cause des femmes en les aidant à se structurer en tant que personnes autonomes, capables de gérer leur propre corps et, de façon plus générale, toutes les dimensions de leur vie.

 

En 1792, une femme de lettre britannique, Mary Wollstonecraft fait paraître « Vindication of the Rights of Woman », un ouvrage traduit en français la même année sous le titre de « Défense du droit des femmes ». L'auteur, qui participe aux débats passionnés suscités outre-Manche par la Révolution en France, n'hésite pas à y rapprocher le mariage de la prostitution. Elle oppose et rapproche l'exploitation dont sont victimes les femmes les plus pauvres, contraintes au travail salarié ou à la rémunération de leurs services sexuels, au sort des jeunes femmes de la petite et moyenne bourgeoisie privées de toutes perspectives professionnelles par les préjugés et le défaut d'éducation, et réduites à faire un beau parti.

Comme en 1789, les femmes participent activement aux journées révolutionnaires de février 1848. Elles s'expriment publiquement par le biais d’associations et de journaux. Les lois proclamant la liberté de la presse profitent ainsi à nouveau à la presse féministe 

: Eugénie Niboyet crée, le 20 mars, La Voix des femmes qui est dans un premier temps le principal relais des revendications féminines, écartées de la presse traditionnelle. Puis viendront en juin La Politique des Femmes de Désirée Gay ou encore L’Opinion des femmes publiée en janvier 1849 par Jeanne Deroin.

Suite à leurs protestations, les femmes se voient accorder le droit au travail au même titre que les hommes. Elles goûtent aux prémisses d’une participation citoyenne en élisant des déléguées à la Commission du Luxembourg  en proposant des réformes de leurs conditions de travail, la création de crèches ou de restaurants collectifs.

Les pétitions en faveur rétablissement du divorce ne rencontrent pas plus de succès que leurs devancières des années 1830 : On s’inquiète notamment de la menace que la parole libérée des femmes ferait peser sur la famille. Les hommes ont peur de perdre les rennes de leur famille et du pays !

 

 

Le Second empire est le théâtre plusieurs avancées dans le domaine de l'éducation des femmes. Sous la IIe République, la loi Falloux avait fixé en mars 1850 l'objectif d'une école primaire pour filles dans chaque commune de plus de 800 habitants . La loi Duruy de 1867 aligne ce seuil sur les standards masculins

Les programmes restent définis en fonction des rôles sociaux assignés aux femmes (y figurent les travaux ménagers et la puériculture) ; les couvents et congrégations prennent majoritairement en charge l’éducation des jeunes filles.

L’amélioration de l’enseignement des femmes reste un leitmotiv des féministes françaises 

Les réformes de structure dans l’enseignement secondaire et supérieur interviennent sous la IIIe République. Les collèges pour filles, dont les programmes restent spécifiques, sont institués par la loi Sée (1880). Les femmes se voient également garantir une formation à l’enseignement : les écoles normales féminines, rendues obligatoires dans chaque département en 1879,[22] et l’école normale supérieure de Sèvres (1881) forment institutrices et professeurs.

 

 

La Troisième République se caractérise en France par la constitution d’organisations féministes réformistes, plus durables et structurées.

. Ses militantes, issues principalement de la bourgeoisie, sont des républicaines, des socialistes ou des protestantes, initiées à l’action publique à travers les activités sociales et philanthropiques. L’Union française pour le suffrage des femmes fédèrent en 1909 les féministes favorables au droit de vote des femmeS

La première manifestation internationale des femmes a lieu le 8 mars 1911, suite à une proposition de Clara Zetkin. La revendication principale est le droit de vote.

Durant la Première Guerre mondiale, la grande majorité des organisations féministes des pays belligérants soutient l’effort de guerre. Certaines espèrent tirer parti de ce loyalisme : à l’issue du conflit, les féministes britanniques se verront ainsi récompensées par l’obtention partielle du droit de vote.


À partir des années 1960, aux États-Unis, l'égalité des droits progresse.

En 1963, la loi sur l'égalité des salaires  est votée.

Le 2 juillet 1964, la loi sur les droits civiques abolit théoriquement toute forme de discrimination aux États-Unis.

À la fin des années 1960, une nouvelle vague militante féministe émerge aux États-Unis et en Europe de l’Ouest au sein de l’espace politique ouvert par le mouvement étudiant.

 

 Aux États-Unis, la recomposition qui fait suite au « creux de la vague » des années 1950 débute avec la fondation en 1966 d’une organisation réformiste, la National Organization for Women  par Betty Friedan[]. Mais c’est principalement en réaction à la division sexuelle du travail militant qui, au sein même des organisations de la Nouvelle Gauche, relègue les femmes aux positions subalternes que se constitue une multitude de groupes féministes radicaux de petites tailles

La période est marquée par une intense activité de théorisation de la condition féminine. Si un courant, mené en France par Antoinette Fouque avec son groupe Psychanalyse et politique, défend des positions différentialistes et essentialistes, le mouvement est majoritairement constructionniste. Il approfondit la voie esquissée en 1949 par Simone de Beauvoir avec Le Deuxième Sexe et étudie les modalités de la construction sociale de la différence des sexes, c'est-à-dire la manière par laquelle la socialisation impose des rôles sociaux différents aux personnes des deux sexes.

Le terme de sexisme se répand[] et les féministes radicales et matéralistes élaborent le concept de patriarcat pour définir le système social d’oppression des femmes.

Se refusant à subordonner leur combat à la lutte des classes, elles affirment que le domaine de la reproduction (maternité, corps, famille, travail domestique...) est un espace d'exploitation privilégié des femmes.

Elles rejettent l’objectif réformiste d'égalité dans le système qui a prédominé jusqu’alors. Pour elles, aucune égalité entre les sexes ne peut être obtenue à l'intérieur du système « patriarcal », sinon quelques compromis temporaires qui seraient perpétuellement menacés. Elles préconisent de renverser ce système et d'instaurer de nouveaux rapports entre les sexes.

Désormais les femmes votent dans le monde occidental dont la plupart des parlements ont voté des lois sur le divorce.

La légalisation de la contraception et de l'avortement n'est pas effective pour l'ensemble de l'Occident, les situations sont très variables d'un pays, voire d'une région à une autre.

 

 Depuis la fin des années 90, divers groupements, se réclamant ou non du féminisme, se sont créés de nouveau. Parmi les plus médiatisés, on peut citer par exemple les chiennes de garde qui se réclament avant tout féministes dans l'héritage du MLF, tandis que depuis 2003, le mouvement français Ni putes ni soumises se veut avant tout interpeller sur la situation des femmes notamment dans les Cités, sans pour autant vouloir être perçues comme féministes ou se réclamer, du moins au départ, de cette appellation.

Ses membres, surtout originaires de banlieues, ont ainsi fait plus largement connaître des problèmes comme les mariages forcés, les viols, l'excision.

L'association, présidée par Fadela Amara s'est considérablement développée, comptant une soixantaine de comités et plus de 10 000 bénévoles, mais a subi de nombreux départs suite à l'entrée de Fadela Amara dans le gouvernement Sarkozy.

   

Quelques slogans féministes

 

 

 

 Citations de Simone de Bauvoir :

 

 Aujourd'hui, le combat prend une autre figure; au lieu de vouloir enfermer l'homme dans un cachot, la femme essaie de s'en évader.

Le Deuxième Sexe (1949)

 C'est à travers les yeux des hommes que la fillette explore le monde et y déchiffre son destin.
Le Deuxième Sexe (1949)
 

C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle; c'est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète.
Le Deuxième Sexe (1949)

 Ce ne sont pas les individus qui sont responsables de l'échec du mariage: c'est l'institution elle-même qui est originellement pervertie.
Le Deuxième Sexe (1949)

 Ce qu'il y a de scandaleux dans le scandale, c'est qu'on s'y habitue. 

 

Dans toutes les larmes s'attarde un espoir.
Les Mandarins (1954)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un instant de tendresse :

 

 

  pris chez Une vie-revisitée .....

Allez voir son site ..... d'une grande richesse !

une vie-revisitée.centerblog   

 

 

 

 

 

 

 

 

 Brigitte Bardot a souvent été reprise comme hégérie des militantes du MLF pour son image de l’affirmation de soi: moins objet ici que sujet, moins passivité qu’activité.

 

Brigitte vit à son rythme, choisit ses amours, les abandonne ou les maintient selon une règle qui n’appartient qu’à elle. L’ensemble de ses traits expriment cette «promotion en tant que sujet»: regard «sombre», moue distante, attitudes indépendantes, loin du sourire traditionnellement féminin.

Elle agit selon sa conscience avec le «courage de faire ce qui lui plaît quand ça lui plaît», dit un personnage de Vadim. Jane Fonda traduit B.B. par la convergence d’une esthétique physique et d’un moment culturel: «Le film a été l’un des premiers à parler de la libération de la femme.»(Et Dieu créa la femme)

Non plus l’accès au suffrage ou aux métiers mais l’accès à une liberté dans la vie intime et les choix personnels. Non plus la garçonne et l’imitation formelle du masculin, mais l’aveu, toujours plus en profondeur, de son propre désir. D’où l’intérêt de Simone de Beauvoir pour le personnage de Bardot: «B. B. n’essaie pas de scandaliser. Elle n’exige rien. Elle n’est pas plus consciente de ses droits que de ses devoirs. Elle suit ses inclinations.»

 Le féminisme des années 1950-1960, sensible à la déculpabilisation de la chair et à la revendication au plaisir, peut trouver un sens dans ce personnage qui ne prétend pourtant pas en suggérer un.

Ce qui ajoute encore à la volonté de ressemblance, d’autant que le modèle exhibe une «simplicité d’allure, d’habillement, de propos…». Les jeunes filles de la fin des années 1950 imitant B. B. avec ses lèvres aux moues boudeuses, ses pulls collant au corps, sa démarche «en spirale» ont le sentiment de renouveler le registre esthétique. Elles ont aussi celui de renouveler les comportements, consacrant «à travers l’enveloppe charnelle de leur vamp un certain mode de vie».

 C’est une profondeur alors qu’introduit le «brigidisme»: une vision nouvelle du désir féminin et de sa liberté, une vision nouvelle aussi de la conquête esthétique, plus directe, plus «naturelle», l’inverse d’un code trop éprouvant ou d’un labeur trop fastidieux.

Illusion pour une part sans doute, mais elle soupçonne du sauvage, du primitif, qui n’auraient qu’à se laisser capter. L’esthétique, insensiblement, devient savoir "devenir soi en toute liberté".

 

 

 

 

Commentaires

libertydreams le 30-12-2009 à 09:03:21
Bonjour ma Heremoana

j'espère que tu vas bien

"devenir soi en toute liberté" ... ça me plait ça ...c'est bien l'essentiel de la vie

pfff pas facile de passer entre les gouttes ce matin ... c'est le déluge

mais j'arrive pour te faire une tite visite et te souhaiter une belle journée

bisous, Patou
lafianceedusoleil le 30-12-2009 à 08:26:08
un petit passage pour te souhaiter un bon mercredi agréable. Je t'envoie du soleil au coeur pour la fin d'année ma belle Heromoana

Gros bisou

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lafianceedusoleil le 29-12-2009 à 21:59:16
bonsoir ma jolie,

merci pour ton agréable passage.

Encore un joli article comme dab.Merci ma Heremoana.

Souhaite que ta journée fut douce.

Tous mes voeux pour 2010 et que tu retrouves la joie de vivre.

Bisou


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nalacrea le 29-12-2009 à 20:52:36
gros bisous ma douce cathy , petit moment de treve entre 2 fetes pour venir te voir et prendre de tes nouvelles j'espere que tu vas bien je te souhaite une tres bonne fin de soirée a++ nala

tu vas bien je te souhaite une douce nuit a++
manie93 le 29-12-2009 à 18:33:38
Coucou Heremoana,

Et oui, me voici chez toi, afin de te remercier pour tes visites et te dire que tout va bien pour moi.

J'espère que les fêtes de Noel se sont bien passées pour toi et que tu prépares celles de la nouvelle année.

Merci pour ta fidélité et plein de gros bisous
lolo78000 le 29-12-2009 à 15:59:26
kikou viens avec la pluie te souhaiter un très bon après-midi gros bizzzous
tendresseoubliee le 29-12-2009 à 15:42:30
Entre le défilé que j'ai mis sur mon blog, et les défilés "stéréotypée" ou la femme n'est qu'un faire valoir et en perd meme toute grace, il y a une marge.Poupées peut etre, mais femmes d'allure,pas dénutries, laissant la place aux reves, ceux des couleurs des matières des formes.je dois lire en entier ton article, mais pour ce qui est de la sexualisation des jeunes filles,il ne faut pas systématiser une presse "lolita" et chercher à y voir aussi, les dérives des parents, qui transposent une part de leur _mal vécu par une projection sur leurs filles; concours de beauté à 5 ans , désir a tout prix d'en faire "des princesses" .Mon analyse est partielle c'est sur mais le role parental n'est il pas de définir les "étapes" normales de l'évolution de l'enfant en évitant de les dévoyer.