posté le 21-12-2009 à 07:39:08
Lundi 21 Décembre : pas envie d'aller au travail ..... envie vacances !!!!!
21 Décembre :
On fête Glycérius, Honorat, Michée, Tomaz, et l’arrivée de l’hiver !!!!
1912 : naissance de Paul Meurice
1940 : ………………….. Frank Zappa
1946 : …………………… C. Jérome
1971 : ………………….. M, Matthieu Chédid
Dicton du jour :
« Neige de décembre, Est engrais pour la terre »
« Rhume d’hivers, santé d’été »
« Maigre accommodement vaut mieux que gras procès »
La veillée de Noël et les légendes qu'on y raconte...
Quelles douces heures que celles des veillées de décembre et quel charme elles ont laissé dans nos souvenirs d'enfance !
Alors au foyer brillent les joyeuses flambées, pendant que le vent ébranle la maison et que la pluie bat les vitres.
Vous voyez d'ici, la salle bien close la lampe sous son abat-jour, le feu de sarments qui pétille avec un bruit sec, illuminant le plafond à solives.Assis au coin du feu, le grand-père se chauffe tout pensif, tandis que la marmite fait " glouglou " et que de chaque côté de son lourd couvercle s'échappe un mince filet de vapeur.Dans un coin de la chambre, grand'mère explique à sa petite-fille les enluminures d'un vieil almanach déjà noirci par les années. La vieille horloge, au large balancier de cuivre, frappe lourdement ses coups... Telles sont à peu près les veillées d'hiver dans la plupart des campagnes……. .La Nuit de Noël dans tous les pays …… Les Légendes
Ce qui fait le plus grand charme de la veillée de Noël, ce sont assurément les légendes qu'on y raconte Les légendes de la veillée de Noël peuvent se diversifier d'après les êtres qui entrent en scène. Etres inanimés, animaux, démons, récits édifiants ; tel est l'ordre que nous suivrons.
Etre inanimés
En Franche-Comté, on raconte qu'une roche pyramidale, qui domine la crête d'une montagne, tourne trois fois sur elle-même pendant la-Messe de minuit, quand le prêtre lit la généalogie du Sauveur. En cette même, nuit, les sables des grèves, les rocs des collines, les profondeurs des vallées s'entrouvrent et tous les trésors enfouis dans les entrailles de la' terre apparaissent à la clarté des étoiles.
Dans cette même contrée existe la légende de la pierre qui vire. C'est une pierre pointue dressée en équilibre sur un rocher, entre les villages de Scey-en-Varais et de Cler, et qui, dit-on, fait un tour complet sur elle-même au coup de minuit, à Noël.
Dans les Vosges, la pierre tournerose, bloc élevé qui existait près de Remiremont, se mettait elle-même en mouvement quand les cloches de Remiremont, de Saint-Nabord et de Saint-Etienne appelaient les fidèles à la Messe de minuit
C'est surtout au pays de Caux (Seine-Inférieure) qu'existe la légende des pierres tournantes. Ces pierres faisaient autrefois trois tours sur elles-mêmes pendant la Messe de minuit, et les monstres qui étaient censés y habiter exécutaient autour d'elles des danses folles qu'il eût été dangereux de troubler. Citons la chaise de Gargantua à Duclair, la pierre Gante à Tancarville, la pierre du Diable à Griquetot-sur-Ouville.
A Minières, dans le Cotentin (Manche), au carrefour des Mariettes, se trouve un bloc de pierre pesant mille kilos, qui, dit-on, saute trois fois, le jour de Noël, à minuit.
On croit encore, au pays de Caux, que les cloches perdues sonnent pendant la Messe de minuit.Mais il faut surtout lire les légendes bretonnes.
Nombreuses autant qu'énormes sont les pierres qui se déplacent pendant la Messe de minuit, pour aller boire, comme des moutons altérés, aux rivières et aux ruisseaux.
Dans le bois de Couardes, un bloc de granit, haut de trois mètres, descend pour aller boire au ruisseau voisin et remonte à sa place de lui-même.
Il y a, au sommet du mont Beleux, un menhir qui se laisse enlever par un merle et qui met à découvert un trésor.
Pour pouvoir prendre le trésor, il fallait cueillir, durant les douze coups de minuit, le rameau d'or qui brillait à cette heure seulement dans les bois de coudriers et qui égalait en puissance la baguette des plus grandes fées. Lors, ayant cueilli le rameau, il se précipita de toute sa force vers le plateau où le rocher de Gargantua profilait sa masse sombre, et, lorsque minuit eut sonné, il écarquilla les yeux.
Lourdement le bloc de pierre se mettait en marche, s'élevant au-dessus de la terre, bondissant comme un nomme ivre à travers la lande déserte, avec des secousses brusques qui faisaient sonner au loin le terrain de la vallée.
Jusqu'à ce moment la branche magique éclairait l'endroit que la pierre venait de quitter. Un vaste trou s'ouvrait, tout rempli de pièces d'or.
Ce fut un éblouissement pour l'avare, qui sauta au milieu du trésor et se mit en devoir de remplir le sac qu'il avait apporté. Une fois le sac bien chargé, il entassa ses pièces d'or dans ses poches, dans ses vêtements, jusque dans sa chemise. Dans son ardeur, il oubliait la pierre qui allait venir reprendre sa place. Déjà les cloches ne sonnaient plus. Tout à coup le silence de la nuit fut troublé par les coups saccadés du roc qui gravissait la colline et qui semblait frapper la terre avec plus de force, comme s'il était devenu plus lourd après avoir bu à la rivière. L'avare ramassait toujours ses pièces d'or. Il n'entendit pas le fracas que fit la pierre quand elle s'élança d'un bond vers son trou, droite comme si elle ne l'avait pas quitté.
Le pauvre homme fut broyé sous cette masse énorme, et de son sang il arrosa le trésor de Saint-Mirel . Animaux
Il existe, en France surtout, une croyance populaire dont les formes varient suivant les différentes contrées : c'est la conversation des animaux entre eux pendant la Messe de minuit et surtout pendant la lecture ou le chant de la Généalogie.
C'est sans doute une réminiscence de la représentation de l'ancien " Mystère de la Nativité ", pendant laquelle on faisait parler les animaux.
Dans les Vosges, à la Bresse, on a soin de donner abondamment à manger aux animaux avant d'aller à la Messe de minuit. A Comimont, au Val-d'Ajol, on croit encore que les animaux se lèvent et conversent ensemble pendant la Messe de minuit. On raconte à ce sujet qu'un habitant de Cornimont, jouissant de la réputation d'esprit fort, voulut s'assurer de ce fait surnaturel. 11 alla se coucher dans un coin obscur de l'écurie située derrière sa maison.
A l'heure de minuit, il vit un de ses bœufs se réveiller, puis se lever pesamment et demander, en bâillant, à son compagnon de fatigue, ce qu'ils feraient tous deux le lendemain. Celui-ci lui répondit qu'ils conduiraient leur maître au cimetière. La chose ne manqua pas d'arriver, dit la tradition : notre esprit fort fut saisi d'une telle frayeur qu'il en tomba raide mort sur place.
On assure aussi qu'une semblable aventure arriva à une femme dans le canton de Remiremont. Poussée par la curiosité, elle alla visiter ses étables pendant la Messe de minuit. Elle apprit également de ses bœufs qu'ils ne tarderaient pas à la conduire en terre. La nuit de Noël est célèbre par une vieille légende que les paysans landais racontent avec terreur, pendant les veillées d'hiver.
Ils prétendent que le jour de Noël, vers minuit, l'âne et le bœuf se mettent à parler entre eux. Ils causent du temps où l'Enfant-Jésus n'avait pour se réchauffer que leur haleine. Ce don miraculeux de la parole est le cadeau envoyé tous les ans par le Ciel à ces deux animaux, en souvenir des bons offices rendus à l'Enfant-Jésus dans l'étable de Bethléem. Mais malheur à celui qui tente de surprendre leur mystérieuse conversation.
Sa témérité est punie sur le champ, il tombe mort..
Un bon paysan de Gaillères l'éprouva à ses dépens. Pour se convaincre de la vérité, il vint écouter à l'étable, et voilà qu'à minuit juste, le bœuf dit à son voisin :
" Hoù Bouêt ? - Hoù Bortin.
- Que haram-nous, douman matin ?
- Que pourteram lou boue ou clôt. E lou boue que mouri sou cop .
Voici comment Laisnel de Lasalle a gracieusement brodé cette légende : la scène se passe en Berry.
" On assure qu'au moment où le prêtre élève l'hostie pendant la Messe de minuit, toutes les aumailles (bêtes à cornes) de la paroisse s'agenouillent et prient devant la Crèche. On assure encore qu'après cette oraison toute mentale, s'il existe dans une étable deux bœufs qui sont frères, il leur arrive infailliblement de prendre la parole.
" On raconte qu'un boiron (On appelle boiron le jeune g-areon qui touche on aiguillonne les bœufs pendant le labourage. - On dit aussi boyer pour bouvier - en italien, boaro) qui, dans ce moment solennel, se trouvait couché près de ses bœufs, entendit le dialogue suivant :
" - Que ferons-nous demain ? demanda tout à coup le plus jeune du troupeau.
" - Nous porterons notre maître en terre, répondit d'une voix lugubre un vieux bœuf à la robe noire, et tu ne ferais pas mal, François, continua l'honnête animal en arrêtant ses grands yeux sur le boiron qui ne dormait pas, tu ne ferais pas mal d'aller l'en prévenir, afin qu'il s'occupe des affaires de son salut.
" Le boiron, moins surpris d'entendre parler ses bêtes qu'effrayé du sens de leurs paroles, quitte l'étable en toute hâte et se rend auprès du chef de la ferme pour lui faire part de la prédiction.
" Celui-ci se trouvait attablé avec trois ou quatre francs garnements de son voisinage et, sous prétexte de faire le réveillon, présidait à une monstrueuse orgie, tandis que la cosse de Nau (bûche de Noël) flamboyait dans l'âtre et que sa femme et ses enfants étaient encore à l'église.
" Le fermier fut frappé de l'air effaré de François à. son arrivée dans la salle.
- Eh bien? Qu'y a-t-il? lui demanda-t-il brusquement.
" - Il y a que les bœufs ont parlé, répondit le boiron consterné.
" - Et qu'ont-ils chanté ? reprit le maître.
" - Ils ont chanté qu'ils vous porteraient demain en terre ; c'est le vieux Noiraud qui l'a dit, et il m'a même envoyé vous en avertir, afin que vous ayez le temps de vous mettre en état de grâce.
" - Le vieux Noiraud en a menti, et je vais lui donner une correction, s'écria le fermier, le visage empourpré par le vin et la colère.
Et, sautant sur une fourche de fer, il s'élance hors de la maison et se dirige vers les étables. Mais il est à peine arrivé au milieu de la cour qu'on le voit chanceler, étendre les bras et tomber à la renverse.
" Etait-ce l'effet de l'ivresse, de la colère ou de la frayeur ?
" Nul ne le sait.
" Toujours est-il que ses amis, accourus pour le secourir, ne relevèrent qu'un cadavre et que la prédiction du vieux Noiraud se trouva accomplie.
" Depuis cette aventure, que l'on dit fort ancienne, les bœufs ont toujours continué à prendre, une fois l'an, la parole ; mais personne n'a plus cherché à surprendre le secret de leur conversation. "
" A Romorantin, nous écrit un de nos correspondants, lorsque j'étais enfant, on me recommandait de me trouver à la Crèche, le jour de Noël, à minuit sonnant; c'était, me disait-on, l'heure où le bœuf et l'âne empruntaient la voix humaine pour saluer le Christ naissant. "
Dans le Cotentin, où la foi est naïve, on est persuadé que toute la création adore le petit Jésus, à Noël. A l'heure de minuit, dit-on, tous les animaux de ferme s'agenouillent, et tel curieux qui voudrait alors pénétrer dans l'étable, uniquement pour s'assurer du fait, serait immédiatement puni de sa témérité (Ces détails nous ont été donnés par un habitant de Millieres, Manche).
Démons et croyances superstitieuses
Un ancien Noël nous donne une description frappante et naïve de la rage du démon, à la venue du Messie :
Ara : J'endêve.
Le démon, assurément,
Dedans son cœur endêve,
Car Dieu vient présentement
Pour sauver les fils d'Adam
Et d'Eve, d'Eve, d'Eve !
Il régnait absolument
Sans nous donner de trêve,
Mais ce saint avènement
Délivre les fils d'Adam
Et d'Eve, d'Eve, d'Eve!
Chantons Noël hautement,
Sortons de notre rêve,
Bénissons le sauvement
De tous les enfants d'Adam
Et d'Eve, d'Eve, d'Eve (Bible des Noëls, p. 33) !
La nuit de Noël est la plus mystérieuse de toutes les nuits. Il semble que Satan, exaspéré par l'échec que ce divin anniversaire lui remet en mémoire, sente, à chaque retour de la grande fête, redoubler sa haine et sa rage contre l'humanité. C'est alors qu'il sème dans les sentiers et sur les carroirs (carroirs : carrefours champêtres) que doivent parcourir les pieuses caravanes de la Messe de minuit, ces larges et splendides pistoles qui jettent dans l'ombre de si magiques et de si attrayants reflets. C'est alors qu'il ouvre, au pied des croix et des oratoires champêtres, ces antres béants au fond desquels on voit ruisseler des flots d'or. Malheur à celui qui tente de garnir son escarcelle de cette brillante monnaie. Chaque pistole ramassée échappe aussitôt des mains, en laissant aux doigts une empreinte noire, ineffaçable, avec une sensation de brûlure atroce, pareille à celle du feu de l'enfer.
Le Maufait (le malfaisant, le diable) est partout, on le rencontre courant la campagne sous les formes les plus imprévues.
Autrefois, au collège de Saint-Anand, un vieux domestique contait ainsi l'aventure fantastique qui lui était arrivée le 25 décembre 1783.
Malgré les recommandations de son père, il avait tendu des collets dans un ancien cimetière. Il y courut pendant la Messe de minuit et trouva pris au piège un lièvre qui, au lieu de l'attendre, se coupa la patte avec les dents. Lui de le poursuivre, l'autre de se sauver aussi vite que le lui permettait sa blessure. Enfin, après une longue course, ils arrivèrent tous les deux aux bords du Cher, et au moment où le chasseur allait mettre la main sur sa proie, la maligne bête franchit la rivière d'un seul bond. Alors se tournant vers le jeune homme épouvanté : Eh bien ! L'ami, s'écria le Diable qui avait repris sa forme, est-ce bien sauté pour un boiteux? "
Shakespeare, le grand poète anglais, connaissait cette tradition quand, dans Hamïet, il fait dire à Marcellus :
Some say that ever'gainst that season comes,
Wherein Our Saviour's birth is celebrated,
The bird of dawning singeth a night long ;
And then, they say, no spirit dare stir abroad ;
The nights are wholesome ; then no planets strike,
No fairy take, nor witch hath power to charm ;
So hallowed and so gracious is the time
( Shakespeare, Hamlet, acte I, scène I).
Il y en a qui disent que toujours à l'époque
Où est célébrée la naissance de notre Sauveur,
L'oiseau de l'aurore (Le coq) chante tout le long de la nuit;
Alors, dit-on, aucun esprit n'ose errer dans l'espace :
Les nuits sont sans malignité, nulle planète ne peut nuire,
Nulle fée ne prend, et nulle sorcière n’a le pouvoir de jeter des sorts ;
Si béni et si plein de grâce est ce moment de l'année !
Et, en effet, un moment vient où le Malin est enfin réduit à l'impuissance : c'est lorsque tinte le premier coup de minuit. Ecoutez plutôt ce que lit Jean Scouarn, de Saint-Michel-en-Grève, près de Ploumilliau (Côtes-du-Nord).
Un jour qu'il errait sur les grèves de Saint-Michel, il rencontra un pauvre chemineau qui, pour le remercier d'un morceau de pain qu'il lui avait donné, lui révéla le moyen de gagner la fortune et le bonheur. Il lui apprit, en effet, qu'au milieu de la grève se dressait un château habité par une princesse, belle comme une fée et riche ……… dans le Rouergue." Autrefois, les voisins arrivaient, eux aussi ; on se réunissait, ainsi, nombreux, tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre, on devisait joyeusement, sans contrainte ni gêne aucune, grignotant de savoureuses châtaignes grillées et les arrosant de cidre ou du petit vin blanc qu'on récolte dans nos vallons. Hélas ! La politique s'est glissée sournoisement jusque chez nous - et unies nos patriarcales réunions." Groupée donc autour d'un grand feu, la famille cause doucement : tout à coup, les cloches se font entendre. " Les carillons ! " dit l'un des anciens, et là-dessus, pour satisfaire l'avide curiosité des jeunes, on rappelle toutes les antiques légendes de la fête de Noël, que tout le monde sait déjà, mais qui plaisent toujours."" On raconte que les cloches de telle ancienne paroisse détruite, jetées dans quelque gouffre profond par les protestants ou les révolutionnaires, se mettent à sonner d'elles-mêmes pour répondre aux joyeux carillons de leurs sœurs qui chantent si gaiement dans le clocher du village."" Viennent ensuite les récits les plus variés sur la naissance du Sauveur... Presque toujours ces récits se terminent par un cantique de Noël - en patois, bien entendu :
Au miezo micch,
Lous pastrès quitou lou lièch,
Per ona audoura la n.oissenço,
Moun Dious
D'un Dious pic de puissenro
Benez esse Dious.
A minuit,
Les bergers quittent le lit,
Pour aller adorer la naissance,
Mon Dieu !
D'un Dieu plein de puissance,
Venez être Dieu ! " Avant de partir pour la Messe de minuit, on plaçait la bûche de Noël (souquo naudolenquo). D'après la tradition, la bûche de Noël, dans toute maison qui se respecte, doit durer jusqu'au 1" janvier, et même, pour s'assurer une heureuse et prospère année, il faut qu'elle brûle sans s'éteindre jusqu'à l'Epiphanie, afin que, si les Rois Mages viennent à passer par là, ils aient de quoi réchauffer leurs membres fatigués et glacés par l'âpre bise de nos montagnes. Aussi ce sont des arbres entiers ou d'immenses souches de chêne que j'ai vu porter par trois ou quatre valets de ferme dans la gigantesque cheminée de la cuisine. "
La légende du Sapin de Noël
La coutume de décorer le sapin est née en Égypte.
En effet, l'arbre était en réalité une petite pyramide de bois
qui imitait les gigantesques pyramides et qui était un symbole culturel. Un voyageur rapporta cette idée de la terre des pharaons en Europe.
Une partie des populations germaniques, scandinaves et russes l'adoptèrent pour célébrer le solstice d'hiver,
le retour du soleil et la chaleur dont l'Égypte est le symbole. Un disque solaire surmontait la pyramide.
Plus tard, les arêtes de cette figure géométrique
furent garnies de bâtonnets auxquels on mettait le feu.
Si le feu atteignait la pyramide, l'année serait non seulement heureuse mais très fructueuse.
Ce fut Martin Luther qui, au dire de certains, remplaça ce simulacre égyptien par le sapin, qui rappelait la pyramide par sa forme.
Ses branches toujours vertes pouvaient être,
même en plein hiver, un présage de printemps.
Ce sont les luthériens qui eurent l'idée de couvrir l'arbre de petites bougies, pour remplacer les bâtonnets de bois.
Ces lumières représentent la vie let la foi.
Voici une des belles légendes qui entourent l'arbre de Noël :
Il était une fois en Allemagne, il y a très longtemps, un bûcheron.
En rentrant chez lui, par une d'hiver claire mais glaciale,
l'homme fût ébahi par le merveilleux spectacle des étoiles
qui brillaient à travers les branches d'un sapin recouvert de neige et de glace. Pour expliquer à sa femme, la beauté de ce qu'il venait de voir,
le bûcheron coupa un petit sapin, l'emporta chez lui,
et le couvrit de petites bougies allumées et de rubans. Les petites bougies ressemblaient aux étoiles qu'il avait vu briller,
et les rubans, à la neige et aux glaçons qui pendaient des branches. Des gens virent l'arbre et s'en émerveillèrent tant, surtout les enfants,
que bientôt chaque maison eut son arbre de Noël
Une légende raconte, qu’il y a très longtemps, en Allemagne, une maman s’afférait à préparer les décorations de Noël. L’arbre était dressé, la maison nettoyée, les araignées chassées.
Le soir, le calme revenu dans la maison, les entreprirent l’assaraignées revinrent et aut du sapin, le recouvrant de toiles grises et poussiéreuses.
Le Père Noël découvrit le sapin ainsi décoré pendant sa « tournée ». Il ne put s’empêcher de penser à la déception de la maman.
Donc, pour satisfaire tout le monde, il transforma les décorations grisâtres par des fils d’argent et d’or.
L’arbre de Noël se mit ainsi à briller. Depuis nos décorations brillent de mille feux.
C’est aussi pour cela que la légende dit qu’il faudrait glisser au milieu des branches du sapin, de gentilles petites araignées.
La tradition du Sapin de Noël s'encra alors petit à petit dans les traditions de Noël et pris une place de plus en plus importante dans les chaumières de France et du Monde entier avec l'instauration le 24 Décembre, jour du réveillon, en plus de la naissance du Christ, de la tradition des cadeaux de Noël déposés au pied du Sapin dans la nuit menant au 25 Décembre par la Père Noël.
Les décorations de Noël évoluant avec le temps et coutumes, la boule de Noël fit son apparition en France dans le département de la Moselle. Un artisan avait eu en effet l'idée pour remplacer les vraies pommes et mettre un peu plus de couleurs dans l'arbre de créer des boules artificielles représentant une pomme et d'autres fruits.
Ainsi fut faite l'histoire du Sapin de Noël.
La crèche de Noël
A l'origine, la crèche familiale se limitait aux personnages de la Nativité.
Ces représentations étaient constituées de personnages simples faits de carton, papier bouilli et colle. Les personnages qui au début ne faisaient figurer que la sainte famille et quelques bergers s'enrichirent au XVIIIème de personnalités bien provençales.
Au XVIIIe siècle, apparut dans le Midi de la France une petite industrie qui se mit à fabriquer tous les personnages de la crèche. Le véritable essor des santons est lié à la révolution qui interdit la Messe de Minuit et les crèches d'église. Les Marseillais étaient restés très fidèles à leurs crèches et créèrent des "crèches publiques", réalisées par des particuliers qui les faisaient visiter. L'usage se développa alors de monter une crèche dans chaque foyer. |
Grâce au travail d'habiles artisans, les fameux santons de Provence, apparus pour la première fois à la foire de Noël à Marseille en 1803, gagnèrent rapidement la faveur populaire : ils concurrençaient les santons de cire, plus raffinés, mais aussi plus coûteux. Bientôt, ces petits personnages aux couleurs vives garnirent les crèches provençales, mais aussi celles du Dauphiné, du Roussillon et du Languedoc. En 1798, Louis Lagnel conçut des moules en plâtre pour fabriquer ses santons. Cette nouveauté technologique révolutionna complètement cette industrie artisanale. Favorisant la production de masse, elle permit une plus grande diffusion des produits lors des foires aux santons. L'oeuvre de Lagnel a influencé les santonniers jusqu'à nos jours, que ses modèles aient été copiés ou surmoulés. |
Jusqu'en 1945, la grande majorité des santons étaient faits d'argile crue, qu'on laissait sécher à l'air libre. Par la suite, on se mit à cuire l'argile afin de la rendre plus résistante. Aux personnages classiques de la crèche s'ajoutèrent, à chaque année, les personnages de la pastorale, les caractères traditionnels des petits métiers de la ville ou de la campagne provençale : la fileuse, la laitière, le tambourinaire, le pescadou (pêcheur), la marchande de fougasses, le pèlerin et bien d'autres encore. |
On peut en particulier citer la foire aux santons de Marseille qui existe depuis plus de 150 ans.Il est également important de dire que ce qui fait le charme du santon c'est avant tout le santonier qui le façonne, avec un peu d'entraînement il est possible de reconnaître qui a fait tel ou tel santon. Espérons que cette activité ne deviendra pas plus industrielle et que nous pourrons longtemps encore avoir du plaisir à découvrir la création de l'année qui peut s'inspirer de la tradition provençale ou parfois de l'actualité. On peut citer à ce sujet un santonier d'Aubagne qui met chaque année dans la crèche de nombreux personnages publics que l'on n'a aucun mal à reconnaître (Coluche, Montand, Depardieu, Raimu, Fernandel...).Il ne faut pas croire que cela est détruire la tradition que de rajouter de nouveaux personnages, il faut à mon avis penser que comme dans le passé cette évolution permet de prouver que le petit monde des santons est vivant et non pas figé dans l'immobilité de traditions mortes...
Voir :
· Santons-et-crèches-de-provence.over-blog.fr
· Marseille.tv/traditions/les-santonniers.html
· Santons-passion.ifrance.com
D’après www.joyeux-noël.com
Une note d’humour avant de nous quitter :
Deux Belges regardent le catalogue de la Redoute et voient les mannequins.
L'un dit à l'autre :
-" As-tu vu les belles filles qu'il y a dans le catalogue ? "
- " Oh oui, putain, qu'est ce qu'elles sont belles ! "
-" As-tu vu le prix ? "
-" En effet, elles sont vraiment pas chères, à ce prix, moi je m'en achète une !! "
-" Bonne idée, commande-la et si elle est aussi belle que dans le catalogue, moi aussi je m'en achèterai une !!! "
Trois semaines plus tard, le Belge demande à son ami :
-" Au fait, la fille que tu as commandée dans le catalogue La Redoute, est-elle arrivée ? "
- " Non ! Mais ça devrait pas tarder car j'ai reçu ses vêtements hier !!! >
Commentaires
J'adore les veillées de Noël au coin du feu.
ma mère et mon père nousracontaient de belles histoires tandis que cuisaient des chataignes.
Bonne journée.
Bisous.
kikou tres joli bonne journee a toi bizz
bonjour les Vosges d'épatement d'adoption j'y ai passer une grande partis de mon enfance
et oui plus moyen de dormir et comme hier soir pas eu moyen d'avoir une connexion donc j'en profite de passer là
pour te remercier de ta fidélité et ta gentillesse
passe une bonne journée
http://uplofile.free.fr/rep1/25230704bon-mardi-bis.jpg
bis patricia
Bon bin moi , j'que j'ai surtout retenu c'est l'histoire des 2 belges et le catalogue de la redoute . Bonne nuit , à+.
Merci pour ce gentil commentaire. SUperbe ton billet et très bien illustré. Je te souhaite une bonne nuit, chez nous il fait froid... On est bien au chaud ! Gros bisous
Pas mal ! toutes ces légendes, cela fait du bien de les relire en cette fin d'année avec les flocons en prime....Pas d'imprudence et passe une bonne fin de soirée....
Jakin,
kikou viens tout juste de rentrer du travail je te souhaite un bon après-midi gros bizzzous
Bonjour bonjour ma heremoana
comment vas tu ??
très interessantes toutes ces légendes
oupsss surprise ce matin, la neige est presque toute fondue, mais le peu qui reste a gelée ...c'est une vraie patinoire ...lol
je te souhaite une belle journée
bisous, Patou
Bravo très bel article sur les légendes de Noël.Très complet.
Bon début de semaine.
Bisous.
bonjour Heremoana,
suis comme toi, pas envie de travailler.
Les grands esprits se rencontrent ma jolie, va voir mon article !
Bonne journée et bon courage.
Gros bisou
Personne n'échappe aux échecs. Aussi, mieux vaut-il perdre quelques combats en luttant pour ses rêves que d'être battu sans seulement savoir pour quoi on lutte.
Paulo Coelho