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Titre du blog : heremoana
Auteur : heremoana
Date de création : 19-01-2009
 
posté le 17-12-2009 à 08:41:57

17 Décembre :




 On fête Judicaël, Olympiade, Yolande, Amélie, Briac, Gaël, Gaëlle, Tessa, Briag, Gaela , Gaelig, Laig 

 

 


Dicton du jour :

·         « Quand secs sont les Avents, Abondant sera l’An. »

·         « Décembre de froid trop riche, ne fait pas le paysan riche. »



 1883 : naissance de Raimu

1938 : …………………….. Jean Claude Drouot

1939 : …………………….. Eddie Kendricks, chanteur des Temptations



   

 1791 : premier sens interdit dans les rues de New York


1986 : sortie du film « le nom de la rose » de Jean-Jacques Arnaud avec Sean Connery


1996 : inauguration de la bibliothèque François Mitterand, encore appelée Très Grande Bibliothèque


2002 : Le franc n'est plus la monnaie nationale en France.  

 

 

 

 

Une réponse :


 

  « Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l’homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure. »

Albert Ei

 

nstein

 Mon intérieur cherchait juste un peu de chaleur ……. Cette chanson m’a accompagné dans ma "guerre" pour mes enfants, fais la tienne ……. 

 

 

  

 

 

Les rêves s’étiolent

 Dans un silence austère et stérile .....

L’écho des joies et des douleurs

Se fait sourd, lancinant …..

Douleurs interminables,

Larmes sans fin ….

S’affranchir d’un

Corps en décadence,

Devenir un reflet brumeux

Sur un miroir

Derrière des barreaux invisibles ……

Leurre de la vie,

L’heure de partir

Sans se retourner …..

Chemin d’errance

Nourri de souffrances

Vers un demain condamné

Mais où je serai loi ......

 

heremoana

 

  

 

  Rituels autour du monde

APPRIVOISER LA MORT


Le rapport à la mort varie beaucoup d'un pays à l'autre, mais une chose est universelle : les rites. Petit tour du côté de ces derniers pour mieux comprendre leur utilité.
 

Le rapport à la mort et aux morts change beaucoup d'une culture et d'une croyance à l'autre.


 La mort en couleurs

 

Au Mexique, les morts ne hantent pas leurs prochains.

La visite de courtoisie a lieu une fois par an à l'occasion de la fête des morts,; rien de solennel ici, mais bien une véritable fête. Les cimetières deviennent lieux de convivialité et les tombes, parfois repeintes, sont décorées avec des bougies et des fleurs. Un autel est dressé avec profusion de fruits, nourriture, alcools…

L'âme des morts se nourrit de l'odeur et des vapeurs de ces éléments, que les vivants consomment ensuite à leur tour, partageant ainsi un repas avec les âmes passées.

Des objets dont le défunt a besoin pour son voyage dans l'au-delà garnissent aussi l'autel : vêtements, chaussures… Pour les Anciens, le destin du trépassé ne dépend pas de la façon dont il a vécu mais de celle dont il est mort (au combat, en couche, etc.).

La plupart ont alors un long chemin à parcourir dans l'au-delà avant d'accéder au repos, d'où l'utilité de ces offrandes. Des cierges et de l'encens sont aussi allumés, et des prières prononcées pour l'aspect plus religieux  des festivités.

En parallèle, les Mexicains se rendent visite et des "calaveras" ("crânes") apparaissent un peu partout. Ceux-ci représentent les vivants sous forme de squelettes. On les retrouve en figurines, caricatures ou à l'écrit, dans des poèmes ironiques. Leur rôle est de dédramatiser la condition humaine, grâce à leur caractère humoristique.

Selon l'anthropologue Esther Katz, pour les Mexicains, la mort est une amie. Ils ne la cachent pas : "Fêter la mort est une manière de fêter la vie."


Inquiétante familiarité

 
 

 

Un contraste saisissant avec la façon dont les Chrétiens célèbrent laToussaint, dont la date coïncide avec la fête des morts, et qui traduit une approche différente :

"La conscience de la mort implique une familiarité à son égard", explique la prêtre mexicaine Eleazar López Hernández. "Les indigènes ont toujours compris la mort comme l'autre face de la médaille, comme relevant de la dialectique originelle ombre-lumière, homme-femme, nuit-jour. C'est l'expérience de la mort qui donne sens à la vie."

C'est aussi le passé du Mexique, la situation de conquête que ses habitants ont connue qui expliquerait ce rapport si spécifique au décès. Terres, identité, culture spoliées : morts socialement, les indigènes s'amusent une fois par an avec la mort pour exprimer le refus d'une réalité imposée.

La fête des morts est d'ailleurs un moment où l'on dépense plus que ce que l'on a, comme pour manifester une certaine avidité d'être.





Zen face à son décès

 
 

 

Si la fête des morts mexicaine ne peut être affiliée à une religion en particulier (mélange de christianisme, célébrations païennes et religion indigène), elle reste néanmoins le fruit de croyances.

Dans toutes les cultures, c'est en effet la croyance - qu'elle prenne pour objet plusieurs dieux, un seul ou l'inexistence de celui-ci - qui définit le rapport à la mort.

 Chez les bouddhistes par exemple, la familiarisation avec la mort se fait dans un travail quotidien. Cette spiritualité se base sur l'idée que pour se délivrer de la "dukkha", la douleur inhérente à la vie, il faut accepter l'état d'impermanence qui lui est inhérent. Rien n'est fait pour durer, tout attachement se révèle cause de souffrance.

La préparation à la mort se fait donc tout au long de la vie lorsqu'on lutte contre sa tendance à s'attacher.

Certaines techniques de méditation portent aussi sur l'effacement de soi, comme autant d'entraînements pour arriver serein sur son lit de mort.   


  
Chacun ses rites
 

 

 

 

La plupart des spiritualités n'offrent pas une si large place à la préparation

 à la mort mais toutes ritualisent son apparition.

 Chez les Diolas du Sénégal, pères de leur propre religion, on brûle les

 affaires du défunt afin que ce dernier réalise qu'il ne possède plus rien

 dans le monde des vivants.

 Dans les religions chinoises, les rites funéraires sont suivis scrupuleusement

 pour assurer le bien-être des âmes des disparus, et que ces derniers

 protègent leurs descendants en retour. On honore ensuite les ancêtres au

quotidien, à la maison.

 Les musulmans s'assurent que leurs morts soient enterrés le corps tourné

en direction de la Mecque, les juifs allument un cierge près de la tête du

défunt pour évoquer l'immortalité de l'âme.

 Chez les chrétiens, les cierges symbolisent l'illumination de l'âme dans le

monde de l'esprit ; les fleurs, son éclosion.




Soigner l'angoisse

 
 

 

Au-delà de leur aspect sacré, tous ces rituels ont une fonction indispensable.

Comme le souligne le socio-anthropologue Louis-Vincent Thomas :

 "La finalité profonde du rite est bien de sécuriser.

Par son pouvoir structurant et apaisant, il constitue, dans toutes les occasions où

perce l'inquiétude du devenir, une véritable nécessité vitale."

 Ainsi, si les rites funéraires sont effectués pour le défunt, ils s'avèrent avant tout

indispensables aux vivants.

La mort confronte l'être humain à une angoisse trop importante pour qu'il

puisse l'appréhender seul, sans l'intermédiaire d'un code reçu à l'avance.

 Les études anthropologiques sur la mort attestent que le bon déroulement des rites,

 et particulièrement du rituel d'adieu, a pour fonction de fixer la place de chacun.

 "Quand ces cérémonies n'ont pu avoir lieu pour ceux qui les attendent ou n'ont

 pas de sens pour ceux qui les subissent, nous savons que cela pourra

tourmenter longtemps la vie sociale et psychique des individus",

 explique Catherine Le Grand-Sébille, anthropologue et membre du Conseil national

d'éthique du funéraire.


La faute de l'individualisme ?

 

Or, les modes de vie modernes compliquent le maintien de ces rituels.

On ne meurt plus chez soi mais à l'hôpital, ce sont des professionnels, et non plus les

 proches, qui s'occupent du défunt. Plus de toilette du mort, de veille mortuaire,

 ni de port du deuil par les proches.

L'éclatement des lieux de mort (hôpital, funérarium, cimetière) entraîne aussi la

disparition des cortèges et complique les repas funéraires.

Enfin, les obsèques sont désormais intimes, en cercle restreint, alors qu'autrefois

tout le groupe social était impliqué. Dans les sociétés traditionnelles, lorsque la mort

 survenait, c'était un membre d'un groupe qui disparaissait.

Une perte fragmentaire et transitoire puisque, via les rites de deuil, le défunt

retrouvait une place au sein du groupe, parmi les ancêtres.

Aujourd'hui, l'individualisme rend la perte d'un être plus difficile.

Les proches sont moins nombreux, et le décès d'autrui n'est que le signe

péremptoire de l'anéantissement de l'individu.

 En outre, le déni actuel face à la mort rend les choses encore plus difficiles.

Alors qu'autrefois, la mort était vécue comme une issue attendue, aujourd'hui la

tendance serait plutôt à espérer la repousser indéfiniment grâce à la médecine.

 Cette façon d'éluder la question de la mort du quotidien nous la rend plus étrangère

 et renforce encore la nécessité des rituels ;

 comme le soulignait Jean Cocteau :

"Puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être l'organisateur."


 


"Pourquoi je vis, pourquoi je meurs ?"

 

 


Nos parents s’étaient déjà posés ces questions et ils ont essayé de nous transmettre, ce à quoi ils croyaient.  

 

 


Patricia Arquette, qui joue dans la série télévisée "Médium", nous a familiarisés avec les personnes dites sensitives qui sont capables de « communiquer » avec les esprits des morts.
De son côté, Jennifer Love Hewitt, dans la série "Ghost Whisperer" aide les âmes en détresse à trouver leur chemin. Elle apaise les personnes dans le deuil.


La réalité dépasse souvent la fiction et aujourd’hui des médiums expérimentés communiquent tous les jours avec des personnes décédées qui vivent dans l’Au-delà.
En fonction de leur niveau de connaissances respectives, les messages vont du simple coucou rassurant sur la survivance après la mort, en passant par des informations précises pour nous aider dans notre vie et jusqu’à un enseignement sur le fonctionnement de l’Au-delà et donc sur le sens de notre vie.
C’est la fin des mystères ou tout au moins un sacré coup de projecteur sur ces anciennes zones d’ombre. Nos peurs peuvent se changer en espoir et notre vie en sera plus légère… et nous n'aurons plus peur de la mort et nous ne cacherons plus nos rituels !
   

  

 

 

Au milieu du XVIIIe siècle, les cimetières parisiens débordent et posent de gros problèmes de salubrité. On décide alors de transférer les dépouilles dans d'anciennes carrières : c'est la création des catacombes

 

Au début du XIXe siècle, plusieurs nouveaux cimetières remplacèrent les anciens de Paris. Hors des limites de la capitale furent créés le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière du Père-Lachaise à l'est, le cimetière de Montparnasse au sud et, au coeur de la ville, le cimetière de Passy.

 

 

 La conception du Père-Lachaise a été confiée à l'architecte néoclassique Alexandre Théodore Brongniart en 1803.

La chapelle et le portail principal sont conçus par l'architecte néoclassique Etienne-Hippolyte Godde.

 

Depuis son ouverture, le Père-Lachaise a connu cinq agrandissements. Ceux-ci lui ont permis de passer de 17 à 43 hectares pour 70.000 tombes, 5.300 arbres, une vraie volière d'oiseaux et deux millions de visites.

 

 Le cimetière a reçu sa dénomination en hommage à François d'Aix de La Chaise, dit le Père La Chaise, confesseur du roi de France Louis XIV, qui exerça une influence modératrice sur celui-ci dans la lutte contre le jansénisme.

 

 

 

Le 21 mai 1804, le cimetière fut officiellement ouvert par une première inhumation ; celle d'une petite fille de cinq ans. Mais le cimetière est délaissé : trois ans après son ouverture, on ne compte que 106 concessions sur toute sa superficie.

 Pour faire face à ce désintérêt, Napoléon procède à une inauguration en grande pompe et, surtout, un plan de communication imparable : il fait transférer les dépouilles de célébrités au sein de cette nécropole.

 

 

Ainsi, en 1817, Molière, La Fontaine ou encore Héloïse et Abélard, couple mythique tout droit sorti du Moyen Age, trouvent au Père-Lachaise une nouvelle "dernière demeure". Une idée saugrenue qui fonctionne, puisqu'à partir de cette date, le nombre de concessions s'envole.

De là date sa "vocation" à recevoir, en dernière demeure, des "people".

 

Deux siècles après son ouverture, le cimetière de l'Est est devenu un lieu touristique au même titre que la tour Eiffel ou l'Arc de Triomphe.

Chaque année, ce sont deux millions de visiteurs qui viennent rendre un dernier hommage à Alfred de Musset, Frédéric Chopin ou Jim Morrison.

Avec ses 70.000 concessions, le cimetière du Père-Lachaise est un véritable musée à ciel ouvert, témoignage vivant de l'art funéraire à travers les siècles.
 

 

 

 

 

 

 

Voilà à quoi je ressemble ce matin .....

Par la fenêtre, je vois les flocons tomber ! Cela promet des embouteillages sur Paris !!!!!

 

 

 

 

 

Commentaires

lafianceedusoleil le 17-12-2009 à 23:56:06
bonsoir Heremoana,

comment vas-tu ma jolie, souhaite que tu avances lentement vers un bon rétablissement. Merci pour ton article. C'est un sacré travail que tu as fait.

Belle nuit, fais de beaux rêves.


Paris est sous la neige aujourd'hui !

gros bisou


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metalness le 17-12-2009 à 18:32:56
Daniel Balavoine , un sacré chanteur . Je pensais pas qu'il était si grand le cimetière du Père-Lachaise . Passes une bonne soirée . Bisous , à bientôt .
lolo78000 le 17-12-2009 à 15:23:45
kikou de passage pour te souhaiter un bon après-midi chez nous avec la neige gros bizzzous
libertydreams le 17-12-2009 à 11:36:44
Un grand coucou ma Heremoana

très interessant ton article ... mais ça n'a pas l'air d'etre encore le grand moral ma belle ... il faut profiter de chaque petit moment de bonheur que la vie nous offre

brrrrr -8 au ptit matin et la neige annoncée pour cet aprèm ... heureusement que je ne dois pas sortir !!

je te souhaite une belle journée bien au chaud

bisous, Patou