Mardi 3 Mai
Journée Mondiale de la liberté de la presse (ONU) De par le monde, le 3 mai est l'occasion d'informer le public des violations du droit à la liberté d’expression et de lui rappeler que de nombreux journalistes risquent la mort ou la prison pour lui apporter ses nouvelles quotidiennes.
Dictons du jour :
"La sainte Croix emporte ou laisse tout".
"Lorsqu'il pleut le 3 Mai, point de noix au noyer".
"Quand il pleut à la saint Philippe, le pauvre n'a pas besoin du riche".
"Quand il pleut à la saint Philippe, point besoin de fût ni de barrique". "Qui n'a pas semé à la sainte Croix, au lieu d'un grain en mettra trois".
Aujourd'hui on fête les Philippe et Jacques
Anfray - Ansfrid - Ermin - Philippe - Felipe - Filippo - Jean-Philippe - Philip - Philippa - Philippe - Philippine - Philis - Phyllis - Jacques
Naissances célèbres :
1903 : Naissance du chanteur et acteur Bing Crosby
1928 : James Brown, chanteur américain, un des créateurs de la musique soul
1934 : Georges Moustaki, auteur-compositeur-interprète français
1944 : Yves Simon, chanteur et écrivain français
1951 : Christopher Cross, chanteur compositeur
1981 : Farrah Franklin, Destiny's Child
Décès célèbres :
1987 : La chanteuse Dalida s'enlève la vie après deux essais ratés, en 1967 et en 1977. Elle a 54 ans au moment de sa mort.
10 : Invention du papier par un Chinois.
1494 : Christophe Colomb découvre l'île de la Jamaïque
1927 : Le prix Pulitzer de la meilleure fiction est attribuée au devenu célèbre "Autant en emporte le vent".
1950 : L'égalité des sexes est proclamée en Chine.
1952 : Otis Fletcher est le premier homme à poser le pied sur le pôle Nord. Il y est parvenu en avion. Il est vrai qu'en avril 1908 l'Américain Peary, accompagné d'un assistant noir, de quatre esquimaux et de chiens de traîneaux, prétend avoir atteint le pôle. Une photo immortalise l'instant. Mais en 1997 l'historien américain Robert M. Bryce conteste cette version ainsi que celle de Frederick A. Cook qui aurait réalisé l'exploit quelques jours après Peary. Pour lui, seul Otis a vraiment atteint la latitude de 90 degrés nord.
1965 : Sortie du film "Mary Poppins" de Walt Disney avec Julie Andrews (Oscar de la meilleure actrice).
1968 : Mai 1968
Alors qu'un meeting de protestation se tient à la Sorbonne, la police fait évacuer l'université à la demande du recteur Jean Roche. Des barricades, les premières, sont alors installées boulevard Saint-Michel. C'est le début du mouvement de mai 68 qui prendra l'ampleur qu'on lui connaît, passant d'une grève universitaire à une grève sociale d'une ampleur sans précédent.
1972 : Sortie en salles du film "Liza" avec Catherine Deneuve.
1984 : Le groupe Deep Purple se réunit pour enregistrer un nouvel album, PERFECT STRANGERS
1991 : On a tué J.R. ?
La chaîne CBS diffuse le 356e et dernier épisode de la série 'Dallas'. J.R. Ewing, personnage phare de la série, tient une arme dans la main. La caméra l'abandonne pour un plan large de la maison. Un coup de revolver déchire la nuit. J.R. est-il mort ? Et si oui, qui l'a tué ? Cette fin laisse planer le mystère et offre la possibilité d'une suite, plus ou moins envisagée par les producteurs.
2000 : La chanteuse Shania Twain est nommée artiste de l'année lors de la remise des Academy of Country Music Awards
2002 : Charles Aznavour est fait citoyen d’honneur de Montréal.
Instant nostalgie :
2003
En France : "Ma Liberté De Penser" interprété par Florent PAGNY.
Instant humour :
Ces piments sont vraiment réels, ils se nomment piments-zizi.
Instant expressions du jour :
« La critique est aisée, mais l'art est difficile »
Il est très facile de critiquer ce que font les autres, autrement plus difficile de réaliser quelque chose.
« Finir en queue de poisson »
Finir brutalement, de manière décevante, sans donner les résultats attendus.
la vérité est dans l'imaginaire.
Eugène IONESCO
A la pâle clarté des lampes languissantes,
Sur de profonds coussins tout imprégnés d'odeur
Hippolyte rêvait aux caresses puissantes
Qui levaient le rideau de sa jeune candeur.
Elle cherchait, d'un oeil troublé par la tempête,
De sa naïveté le ciel déjà lointain,
Ainsi qu'un voyageur qui retourne la tête
Vers les horizons bleus dépassés le matin.
De ses yeux amortis les paresseuses larmes,
L'air brisé, la stupeur, la morne volupté,
Ses bras vaincus, jetés comme de vaines armes,
Tout servait, tout parait sa fragile beauté.
Etendue à ses pieds, calme et pleine de joie,
Delphine la couvait avec des yeux ardents,
Comme un animal fort qui surveille une proie,
Après l'avoir d'abord marquée avec les dents.
Beauté forte à genoux devant la beauté frêle,
Superbe, elle humait voluptueusement
Le vin de son triomphe, et s'allongeait vers elle,
Comme pour recueillir un doux remerciement.
Elle cherchait dans l'oeil de sa pâle victime
Le cantique muet que chante le plaisir,
Et cette gratitude infinie et sublime
Qui sort de la paupière ainsi qu'un long soupir.
- " Hippolyte, cher coeur, que dis-tu de ces choses ?
Comprends-tu maintenant qu'il ne faut pas offrir
L'holocauste sacré de tes premières roses
Aux souffles violents qui pourraient les flétrir ?
Mes baisers sont légers comme ces éphémères
Qui caressent le soir les grands lacs transparents,
Et ceux de ton amant creuseront leurs ornières
Comme des chariots ou des socs déchirants ;
Ils passeront sur toi comme un lourd attelage
De chevaux et de boeufs aux sabots sans pitié...
Hippolyte, ô ma soeur ! tourne donc ton visage,
Toi, mon âme et mon coeur, mon tout et ma moitié,
Tourne vers moi tes yeux pleins d'azur et d'étoiles !
Pour un de ces regards charmants, baume divin,
Des plaisirs plus obscurs je lèverai les voiles,
Et je t'endormirai dans un rêve sans fin ! "
Mais Hippolyte alors, levant sa jeune tête :
- " Je ne suis point ingrate et ne me repens pas,
Ma Delphine, je souffre et je suis inquiète,
Comme après un nocturne et terrible repas.
Je sens fondre sur moi de lourdes épouvantes
Et de noirs bataillons de fantômes épars,
Qui veulent me conduire en des routes mouvantes
Qu'un horizon sanglant ferme de toutes parts.
Avons-nous donc commis une action étrange ?
Explique, si tu peux, mon trouble et mon effroi :
Je frissonne de peur quand tu me dis : " Mon ange ! "
Et cependant je sens ma bouche aller vers toi.
Ne me regarde pas ainsi, toi, ma pensée !
Toi que j'aime à jamais, ma soeur d'élection,
Quand même tu serais une embûche dressée
Et le commencement de ma perdition ! "
Delphine secouant sa crinière tragique,
Et comme trépignant sur le trépied de fer,
L'oeil fatal, répondit d'une voix despotique :
- " Qui donc devant l'amour ose parler d'enfer ?
Maudit soit à jamais le rêveur inutile
Qui voulut le premier, dans sa stupidité,
S'éprenant d'un problème insoluble et stérile,
Aux choses de l'amour mêler l'honnêteté !
Celui qui veut unir dans un accord mystique
L'ombre avec la chaleur, la nuit avec le jour,
Ne chauffera jamais son corps paralytique
A ce rouge soleil que l'on nomme l'amour !
Va, si tu veux, chercher un fiancé stupide ;
Cours offrir un coeur vierge à ses cruels baisers ;
Et, pleine de remords et d'horreur, et livide,
Tu me rapporteras tes seins stigmatisés...
On ne peut ici-bas contenter qu'un seul maître ! "
Mais l'enfant, épanchant une immense douleur,
Cria soudain : - " Je sens s'élargir dans mon être
Un abîme béant ; cet abîme est mon cœur !
Brûlant comme un volcan, profond comme le vide !
Rien ne rassasiera ce monstre gémissant
Et ne rafraîchira la soif de l'Euménide
Qui, la torche à la main, le brûle jusqu'au sang.
Que nos rideaux fermés nous séparent du monde,
Et que la lassitude amène le repos !
Je veux m'anéantir dans ta gorge profonde,
Et trouver sur ton sein la fraîcheur des tombeaux ! "
- Descendez, descendez, lamentables victimes,
Descendez le chemin de l'enfer éternel !
Plongez au plus profond du gouffre, où tous les crimes,
Flagellés par un vent qui ne vient pas du ciel,
Bouillonnent pêle-mêle avec un bruit d'orage.
Ombres folles, courez au but de vos désirs ;
Jamais vous ne pourrez assouvir votre rage,
Et votre châtiment naîtra de vos plaisirs.
Jamais un rayon frais n'éclaira vos cavernes ;
Par les fentes des murs des miasmes fiévreux
Filtrent en s'enflammant ainsi que des lanternes
Et pénètrent vos corps de leurs parfums affreux.
L'âpre stérilité de votre jouissance
Altère votre soif et roidit votre peau,
Et le vent furibond de la concupiscence
Fait claquer votre chair ainsi qu'un vieux drapeau.
Loin des peuples vivants, errantes, condamnées,
A travers les déserts courez comme les loups ;
Faites votre destin, âmes désordonnées,
Et fuyez l'infini que vous portez en vous !
Baudelaire
Le soleil est revenu ......
La fraicheur aussi ......
Sur la toile abandonnée
Des ombres,
Telles des rêves .....
Des morceaux de vie
Au centre d'une tourmente,
D'un tourbillon .....
Survivre, vivre,
Sourire .....
Le soleil luit !!!!
Espoir ......
heremoana
Bonne journée à tous !!!!!!!
Commentaires
Eh , bien dit donc , que de talent , abrite ce vefblog . Beau petit poème , j,ai commençé a lire celui de Beaudelaire , mais va falloir que je revienne demain lire la suite . Il est très long . Tu va bien ? Merci pour le café chaud . Je te souhaite un beau Mercredi . Bisous
bonsoir merci de t'être inquiété mais il le faut pas j'ai juste du mal a prendre le chemin de mon blog en se moment mais sinon ma santé va bien et mes loulous aussi
ma puce va reprendre le chemin du centre dimanche donc je vais profiter de ses dernier moment avec elle et au moi de juin sa seras le grand retour cool enfin une année e séparation c'est dure
je te souhaite une bonne et douce nuit
bis patricia
hiii ok pour l'écharpe je prends commande et pour l'hiver prochain ça me laisse du temps mdrrr très bonne soirée et une douce nuit de gros bizzzous
Bonsoir Heremoana,
encore et toujours dans la poésie, et toi de la belle musique que de découverte.
Ce matin c'étais gris et ce soir soleil et vent et plus frais.
Je te souhaite une agréable soirée
Gros bisous douce plume
Bonsoir Heremoana, que de souvenirs évoquent ton billet, la disparition de Dalida cette grande dame de la chanson. Charles Aznazvour un de mes chanteurs préférés depuis ma jeunesse je l'ai vu en concert il y a plusieurs années , il doit faire une tournée prochainement j'essaierai de me procurer une place pour aller le voir à Caen. Bonne soirée à toi. Bisous
Avec ou sans piment Zizi ! Passe une bonne fin de soirée.....
Jakin,
Bonjour Heremoana , guidée par Nanou , notre amie commune mon voyage sur le net s'arrête un instant dans ton domaine musical , de citations , poétique ... Tu aimes la chanson , ce n'est pas tout à fait cette musique que je défends mais la chanson à texte par contre j'aime . J'admire ce dernier article où tu parles de tout . Plus classiques les quelques articles musicaux que j'ai écrits , hélas peu d'adeptes ... Passe une bonne journée avec le soleil si possible , à bientôt
"emmenez moi la la la " ma chanson préféré d'Aznavour, que je chante à tue tête régulièrement quand je suis heureuse.
Bon ,vacances obligent, je passe chez toi un peu plus tard, trop tard pour le café, je prendrais bien l'apéro moi ... qu'en dis tu??
Bises et excellente journée (ici en normandie, il caille lé-gè-re-ment arrrrgh)
Bonjour Heremoana,
j'adore ton billet il est riche en évenement,
j'écoute Charles Aznavour que j'aime beaucoup et écoute souvent je voudrais bien partir au pays des merveilles exsite t-il ?
J'ai beaucoup aimé le poème de Baudelaire il est trés long et je ne l'avais pas lu.
Ton écrit de ta plume est trés jute.
Chez moi le temps gris est de retour mais point de pluie à l'horizon pour le moment je ne vais pas trop m'avancer.
Je te souhaite une agréable journée.
Gros bisous douceur Nanou
bonjour ma petite Heremona,
je vais revenir sur ton article ce soir. Je me prépare pour aller à la Foire de Paris.
Bon mardi ma belle et bon courage.
Bisou
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bonjour hérémo,j'aime beaucoup Dalida et l'écoute souvent,triste destin,elle avait tout sauf le principal,comme quoi que la beauté le luxe ne font pas tout,Le nouvel album à florent pagny est beau aussi,charles arznavour c'est le chanteur à mon frère il connait toutes ses chansons,Ptit café mardi sous la pluie,bizzzz