Jeudi 11 Novembre
Dictons du jour :
"Si le brouillard entoure Saint Martin, l'hiver passe tout bénin. "
"Si le vent du Sud souffle pour la Saint-Martin, l'hiver ne sera pas coquin."
"L'été de la St Martin dure trois jours et un brin"
« À la Saint-Martin, il faut goûter le vin. »
« Pour Saint Martin, la neige est en chemin ;
Pour la Sainte Catherine (25 novembre), elle est à la courtine. »
« A la Saint Michel (29 sep), la neige est au ciel ; à la Saint Luc (18 oct.), elle est au suq ; à la Toussaint (début nov.), elle descend ; à la Saint Martin (11 nov.), ouvre la porte elle est ici. »
Aujourd'hui on fête les
Martin - Lizier - Maxime et bien sûr l'Armistice 1918
Martin, du latin Martinus, nom d'homme de Mars, dieu de la guerre.
Les Martin sont doux et secrets, sensibles et intuitifs. Rêveurs. Enfants, s'ils savent se montrer dociles, ils font déjà preuve d'un grand esprit d'indépendance, qu'ils cacheront une fois adultes sous des dehors de bon père de famille. Leur intelligence, leur subtilité peuvent les attirer vers le mysticisme; ils rêvent du monde qui existe derrière les réalités apparentes.
1642 : naissance de André-Charles Boulle, maître ébéniste, sculpteur, fondeur, ciseleur, doreur, peintre et dessinateur
1821 : ....................... Fedor (Fiodor) Mikhaïlovitch Dostoïevski, romancier
1845 : ...................... Jules Bazile dit Jules Guesde, journaliste, fondateur du journal "l'Egalité", fondateur du parti politique "Parti ouvrier" devenu "Parti ouvrier français", devenu par fusion, le "Parti Socialiste français", député, ministre d'état
1864 : ...................... Maurice Leblanc, écrivain créateur de "Arsène Lupin" : Une femme, L'Enthousiasme, L'Aiguille creuse (Arsène Lupin), Le Cercle rouge, Le Chapelet rouge, ...
1918 : ....................... Stubby Kaye, acteur : "Qui veut la peau de Roger Rabbit)
1934 : ....................... Nadine Trintignant, actrice
1962 : ................................ Demetria Gene Guynes, dite Demi Moore, actrice
1962 : ...................... Mic Michaeli, chanteur, musicien, auteur, compositeur au sein du groupe "Europe".
1964 : ...................... Calista Kay Flockhart, actrice connue pour tenir le rôle principal d'Ally McBeal
1974 : ...................... Leonardo DiCaprio, acteur
1950 : décès de Pierre-Jules Boulanger, inventeur de la Citroën 2CV (10 mars 1885)
1502 : Au cours du quatrième et dernier voyage de Christophe Colomb, quatre caravelles longent le littoral de l'Amérique centrale à la découverte de nouvelles terres. Le 11 novembre précisément, au large du Honduras qu'il prend pour l'Indochine, l'explorateur accoste sur une île encore inconnue. Il la nomme Martinique, en l'honneur de Saint-Martin le Miséricordieux, fêté ce jour-là.
1920 : Inhumation du soldat inconnu sous l'arc de triomphe de l'Étoile de Paris, dans une chapelle ardente au premier étage de l'Arc de Triomphe à Paris, en hommage à tous les "poilus" tombés pour la France. Il sera inhumé sous la voûte le 28 janvier 1921 et la flamme sera installée en 1923.
1930 : Albert Einstein et Leo Szilard voient leur invention, le réfrigérateur Einstein, recevoir un numéro de brevet leur permettant de le produire et de le mettre en vente. Le réfrigérateur est portatif, peu coûteux, silencieux et pratique mais des fuites d'ammoniac peuvent être dangereuses
1932 : Sortie du film "Budu sauvé des eaux", réalisé par Jean Renoir avec le formidable Michel Simon.
1940 : la Jeep fait ses débuts
1957 : Jerry Lee Lewis sort « You Win Again ».
1957 : Buddy Holly sort « Peggy Sue »
1957 : Johnny Cash enregistre : « Ballad Of A Teenage Queen »
1964 : Sortie du film « Roustabout » le 16e d'Elvis Presley qui marque aussi les débuts de Raquel Welch comme figurante.
Instant nostalgie :
le 11.11.2002 : "The Ketchup Song (Asereje)" interprété par LAS KETCHUP
Ce ne fut pas un grand moment musical, mais que de souvenirs de "fiesta" avec mes enfants ... , leus copains et amis !!!!
Quelques photos prises pendant mes vacances au cimetière de Montparnasse :
Le cimetière du Montparnasse est un cimetière parisien situé dans le 14e arrondissement.
Il a été créé au début du XIXe siècle, en même temps que plusieurs autres cimetières : d'une part, le cimetière de Passy, près du centre de la ville, et d'autre part, trois cimetières situés (à l'époque) en dehors des limites de la ville : le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière du Père-Lachaise à l'est, et le cimetière du Montparnasse au sud.
L'emplacement était autrefois occupé par trois anciennes fermes, mais au XVIIe siècle, ce terrain devint la nécropole privée des religieux de Saint-Jean-de-Dieu. Au début du XIXe siècle Nicolas Frochot, préfet de la Seine, fit acheter les terrains de la ville pour y ouvrir l'un des trois cimetières extra-muros de Paris.
La première inhumation eut lieu le 25 juillet 1824.
Il subsiste encore dans le cimetière une tour de l'un des nombreux moulins à farine des quartiers du Parc de Montsouris et du Montparnasse. Elle a été classée monument historique par un arrêté du 2 novembre 1931
Avec ses 19 hectares, la deuxième nécropole intra-muros de Paris en est aussi l'un des plus importants espaces verts. On y dénombre 1 200 arbres.
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Des inconnus, des savants, des riches, des pauvres, mais aussi des personnes très connues, des poètes, philosophes, des vedettes .....
tombe de Baudelaire
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caveau du grand GAINSBOURG
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caveau de Simone de Beauvoir et de Jean Paul Sartre
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Yves Mourousi
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Ionesco
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Samuel Beckett
et tant d'autres, que, sans plan, je n'ai pas trouvé ......
Lucie
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son clavecin
Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main.
Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile
D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux,
Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux.
Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques
Sortaient autour de nous du calice des fleurs.
Les marronniers du parc et les chênes antiques
Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs.
Nous écoutions la nuit ; la croisée entr'ouverte
Laissait venir à nous les parfums du printemps ;
Les vents étaient muets, la plaine était déserte ;
Nous étions seuls, pensifs, et nous avions quinze ans.
Je regardais Lucie. - Elle était pâle et blonde.
Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur
Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.
Sa beauté m'enivrait ; je n'aimais qu'elle au monde.
Mais je croyais l'aimer comme on aime une soeur,
Tant ce qui venait d'elle était plein de pudeur !
Nous nous tûmes longtemps ; ma main touchait la sienne.
Je regardais rêver son front triste et charmant,
Et je sentais dans l'âme, à chaque mouvement,
Combien peuvent sur nous, pour guérir toute peine,
Ces deux signes jumeaux de paix et de bonheur,
Jeunesse de visage et jeunesse de coeur.
La lune, se levant dans un ciel sans nuage,
D'un long réseau d'argent tout à coup l'inonda.
Elle vit dans mes yeux resplendir son image ;
Son sourire semblait d'un ange : elle chanta.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fille de la douleur, harmonie ! harmonie !
Langue que pour l'amour inventa le génie !
Qui nous vins d'Italie, et qui lui vins des cieux !
Douce langue du coeur, la seule où la pensée,
Cette vierge craintive et d'une ombre offensée,
Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux !
Qui sait ce qu'un enfant peut entendre et peut dire
Dans tes soupirs divins, nés de l'air qu'il respire,
Tristes comme son coeur et doux comme sa voix ?
On surprend un regard, une larme qui coule ;
Le reste est un mystère ignoré de la foule,
Comme celui des flots, de la nuit et des bois !
- Nous étions seuls, pensifs ; je regardais Lucie.
L'écho de sa romance en nous semblait frémir.
Elle appuya sur moi sa tête appesantie.
Sentais-tu dans ton coeur Desdemona gémir,
Pauvre enfant ? Tu pleurais ; sur ta bouche adorée
Tu laissas tristement mes lèvres se poser,
Et ce fut ta douleur qui reçut mon baiser.
Telle je t'embrassai, froide et décolorée,
Telle, deux mois après, tu fus mise au tombeau ;
Telle, ô ma chaste fleur ! tu t'es évanouie.
Ta mort fut un sourire aussi doux que ta vie,
Et tu fus rapportée à Dieu dans ton berceau.
Doux mystère du toit que l'innocence habite,
Chansons, rêves d'amour, rires, propos d'enfant,
Et toi, charme inconnu dont rien ne se défend,
Qui fis hésiter Faust au seuil de Marguerite,
Candeur des premiers jours, qu'êtes-vous devenus ?
Paix profonde à ton âme, enfant ! à ta mémoire !
Adieu ! ta blanche main sur le clavier d'ivoire,
Durant les nuits d'été, ne voltigera plus...
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
A de Musset
Commentaires
Coucou, pas de balade aujourd'hui, nous avons eu un temps épouvantable avec pluie et vent. Du coup, je me suis installé sur mon métier à perler et j'ai brodé tout l'après midi. je suis content : ça a bien avancé. Je mettrai une photo sur le blog demain.
Passe un bon vendredi, A+
bonsoir Heremoana,
c'est un très bel article que tu nous as fait comme dab. Merci ma jolie.
Pluie, pluie, je ne te contredirai pas.
Nous n'avons pas mis le nez dehors aujourd'hui.
Je te souhaite une douce nuit ma jolie.
Grosse bise
Bonsoir Heremoana,
ouff j'ai cru que je n'arriverais pas au bout de ton billet qui soit dit en passant est riche en information.
Comme toujours je m'arrête d'avantage sur la poésie que j'aime lire.
Je te souhaite une bonne soirée.
Gros bisous
Nanou
Hello, le vent viens de se lever chez moi, que de belle vidéo et photos. Bonne soirée. Gros bisous, Stéphane.