Je profite de ce moment coincée chez moi pour lézarder le matin devant mon ordi et vous offrir un petit café !
Un jour de plus .....
Un jour fini .....
Un jour en marche
Je me sens comme une étrangère
Dans ce corps qui ne m'appartient plus ...
25 novembre, jour de la Sainte Catherine.
L'etymologie grecque de ce prénom est katharos qui veut dire pur.
J'ai perdu ma force et ma vie,Et mes amis et ma gaieté;J'ai perdu jusqu'à la fiertéQui faisait croire à mon génie.Quand j'ai connu la Vérité,J'ai cru que c'était une amie ;Quand je l'ai comprise et sentie,J'en étais déjà dégoûté.Et pourtant elle est éternelle,Et ceux qui se sont passés d'elleIci-bas ont tout ignoré.Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.Le seul bien qui me reste au mondeEst d'avoir quelquefois pleuré.Alfred de MUSSET (1810-1857)
Il y a 20 ans, le 20 novembre 1989, était adoptée la Convention internationale des droits de l'enfant
L'habitude commence comme un fil de soie et devient vite un câble d'acier.[ Proverbe espagnol ]
Encore des articles sur l'hyperphagie !!!
Et oui, envie de comprendre .... Envie d'agir ..... Envie de m'en sortir ....
Mémoire déchirée
Ame en peine
Haine de moi .....
M'enfuir à jamais ....
Tout est affaire de décors Changer de lit changer de corps À quoi bon puisque c'est encore Moi qui moi-même me trahis Moi qui me traîne et m'éparpille Et mon ombre se déshabille Dans les bras semblables des filles Où j'ai cru trouver un pays. Cœur léger cœur changeant cœur lourd Le temps de rêver est bien court Que faut-il faire de mes nuits Que faut-il faire de mes jours Je n'avais amour ni demeure Nulle part où je vive ou meure Je passais comme la rumeur Je m'endormais comme le bruit. C'était un temps déraisonnable On avait mis les morts à table On faisait des châteaux de sable On prenait les loups pour des chiens Tout changeait de pôle et d'épaule La pièce était-elle ou non drôle Moi si j'y tenais mal mon rôle C'était de n'y comprendre rien Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent Dans le quartier Hohenzollern Entre La Sarre et les casernes Comme les fleurs de la luzerne Fleurissaient les seins de Lola Elle avait un cœur d'hirondelle Sur le canapé du bordel Je venais m'allonger près d'elle Dans les hoquets du pianola. Le ciel était gris de nuages Il y volait des oies sauvages Qui criaient la mort au passage Au-dessus des maisons des quais Je les voyais par la fenêtre Leur chant triste entrait dans mon être Et je croyais y reconnaître Du Rainer Maria Rilke. Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suivent. Elle était brune elle était blanche Ses cheveux tombaient sur ses hanches Et la semaine et le dimanche Elle ouvrait à tous ses bras nus Elle avait des yeux de faÏence Elle travaillait avec vaillance Pour un artilleur de Mayence Qui n'en est jamais revenu. Il est d'autres soldats en ville Et la nuit montent les civils Remets du rimmel à tes cils Lola qui t'en iras bientôt Encore un verre de liqueur Ce fut en avril à cinq heures Au petit jour que dans ton cœur Un dragon plongea son couteau Est-ce ainsi que les hommes vivent Et leurs baisers au loin les suiventLOUIS ARAGON