Ca y est, ce soir les vacances !
Enfin dormir .....
Programme : bronzette, farniente, piscine, copains ......
Jai le pied gauche qui est jaloux du pied droit. Quand j'avance le pied droit, le pied gauche, qui ne veut pas rester en arrière ... passe devant ..... le pied droit en fait autant .... et moi .... comme un imbécile .... je marche."RAYMOND DEVOS
LE JARDIN Un jardin un banc des ronces qui lacent les souvenirs Le temps s'est assis au bord d'un étang et donne à manger aux canards Regarde Ce sont des navires qui s'envolent quand l'espoir est cerné le coeur encerclé et qu'il faut passer outre pour inventer de nouvelles fleurs dans le jardin à la place des ronces Nous n'en connaissons seuls l'entrée nous n'en possédons seuls les clés Il n'en connaît pas lui-même l'issue mais il sait que les saisons qu'il vit maintenant sont les plus belles
Il a les yeux couleur espoir .....
Il a l'art de m'aimer .....
RIEN NE VAUT CE QUE J'AI VECUTes lèvres sont tièdes mais c'est chaleur si douceTes yeux sont des veilleusesmais ce sont étoiles dans mon insomnieQuand tu murmuresje dois m'apporcher si près de toiLaisse-moi dormir à tes cotésCar tes rêves couvent le feuJ'en souris pour mieux en rire à tes cotésquand tu quitteras la robe étale d'un océan épuisé des tempêtes de la viechristian
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoilesLa blanche Ophélia flotte comme un grand lys,Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles ...- On entend dans les bois lointains des hallalis.Voici plus de mille ans que la triste OphéliePasse, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;Voici plus de mille ans que sa douce folieMurmure sa romance à la brise du soir.Le vent baise ses seins et déploie en corolleSes grands voiles bercés mollement par les eaux;Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.Les nénuphars froissés soupirent autour d'elle;Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,Quelque nid, d'où s'échappe un petit frisson d'aile:- Un chant mystérieux tombe des astres d'or.O pâle Ophélia! belle comme la neige!Oui, tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!- C'est que les vents tombant des grands monts de NorwègeT'avaient parlé tout bas de l'âpre liberté;C'est qu'un souffle, tordant ta grande chevelure,A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits;Que ton coeur écoutait le chant de la NatureDans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits;C'est que la voix des mers folles, immense râle,Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop doux;C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre Folle!Tu te fondais à lui comme une neige au feu:Tes grandes visions étranglaient ta parole- Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu!- Et le Poète dit qu'aux rayons des étoilesTu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.Arthur Rimbaud (1854 - 1891)
La brume se dissipe Je reste brouillard effraction de la lumière Des je t'aime contre le noir des j'aimais contre le néant des jamais Les gouttes suspendues dans l'air sont des perles d'or maintenant Au bout de l'eau qui coule notre moulin promet le four notre pain sera prêt je le pétris doucement sur ta peau en te sortant du sommeil Nous le laisserons lever entre nos cuisses Nous le cuirons et nous le mangerons en partageant les mêmes bouchées Entends-tu les flammes initiales celles qui calcinent aussi les peurs et les doutes Elles remplissent les briques chaudes de nos poèmes Elles cimentent nos retrouvailles christian
Il faut garder quelques sourires pour se moquer des jours sans joie. Charles Trenet
Merci encore pour cet agréable moment en ta compagnie !
La joie sort du sourire Le cri sort du soupir S'éprendre ce n'est pas se prendre pour que aimer ne devienne pas amer La liberté est si légèrechristian
Et si demain
Tu prenais ma main
Tous les deux
Partir vers ce pays lointain
« Ce qui ne peut danser au bord des lèvress’en va hurler au fond de l’âme.»Christian BOBIN
Heures écoulées au sablierdes songes
Je me lève pour dévorer tes mots
Laisse-moi me blottir
A l'ombre de tes mains ....
Me reposer callé sur ton épaule
"On m'a montré le paradis et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient des femmes"Mahomet
J’ai lâché les amarres naufragé volontaire j’ai enlevé le clou qui me faisait ballotter sous la tempête accrochée au vieux radeau Je ne voyais que la nuit de l’autre J’ai accosté une île et je me suis allongé goûtant des fruits sucrés des fruits amers et j’ai fait un grand feu de mes planches vermoulues Tu es apparues comme attirée par le soleil et nous avons mangé et dormi ensemble christian
LIEUX COMMUNS Je ne sais pas toujours où j’en suis où je suis mais je sais où je te suis Je rentre dans mon appartement alors que j’habite où ta peau est sous mes doigts à inventer Je rentre dans ce four sous le soleil que tu aimes tant où mon désir cuit et le ciel par la fenêtre emporte tant de mots vers ton univers blindé y faire des bombages Les mots d’amour sont plus forts que les bombes sur les murailles de ton corps fatigué Je suis sans peur et pas toujours sans reproche chevalier qui lance tes yeux noirs au-delà de la mer vers un lieu où nous serons toujours où nous en sommes c’est-à-dire dans une partition réinventée Je suis parfois je sais parfois où j’en suis et tu m’accompagnes toujours Les lieux communs ne sont pas ouverts a tout le monde christian
Une promesse doit être tenue ....
Bisous
heremoana
Woinic, un sanglier en fonte haut de 10 mètres et pesant 50 tonnes, le plus grand du monde,
Me voilà de retour, doucement !
Je me suis un peu reposée, mais je vais reprendre doucement !