Le ciel pleure ce soir
Ses larmes caressent mes carreaux
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux.[ Alphonse Allais ]
De musique ta bouche est une rivière qui brille sur ta peau brune Les étoiles que tu as comptées dorent ton corps qui dort marqué de mes caressesdans le noirTous les fruits sont promissur la table blanche des paumes de tes mainset le repas chaud que tu présentes à la luneje le mange allongé sous le ciel éclairé de tes calculs qui nous conduisent au bonheur
Merci Cajoline pour cette gerbe de muguet !
Elle est magnifique comme toutes les autres que tu as composées pour tes amis !
J'ai compté les étoiles
Dans le ciel bleu nuit
Jusqu'à la dernière .....
CHANTQue fais-tu?Je chante le regard multiple dont l'intention plisse les paupièresque ma main caresse comme des pétales de roseQue fais-tu?Je chante la douceur de ta poitrinequi se soulève d'un soupiret donne des fruits apaisantsà la douleur de ton flancDans le mondeC'est beaucoup de pouvoir que de soigner les fleurs et les fruits de ton corpspar des chansons
Bonheur : faire ce que l'on veut et vouloir ce que l'on fait.[ Françoise Giroud ]Extrait deCe que je crois
Tu embrasses ce qui bougeet il renaît de partoutun parfum épris de ton corpsLa ligne de vie c'est la trace fugace d'un aviondans le ciel qui part vers le ParadisL'infini est entre tes mainschristian
Charles VildracElle était venue
Elle était venus sur les marches tièdes
Mon coeur tu arrives ce soir!
Ce week-end, je ne pourrai pas trop bouger encore ... mais cette deuxième "infiltration" dans le genou s'est mieux passée !
Le racisme est bien l'infirmité pa plus répugnante parmi les diverses laideurs de l'Humanité."
Caresse ma peau de tes yeux bleus
Et je deviens sirène dans leur onde magique
Ariane DREYFUS (1958- )Malgré sa blancheur le lit n'est pas rectangleIl offre le fruit chaudNe le croyez pas visible il faut le toucherNu plus vite que la nuitLe fruit commence dans la boucheNous nous frotterons à faireTomber des morceaux nocturnesLignes noires écorce enveloppeA quatre mains les pousserPas visible et peut-être pas de victoire finale mais ton genouDégage mon épaule embrassée me pencher sur ton ventreLes entrailles qui vont bienA l'inverse des étoiles qu'on voit et n'existent plus
Bavardage est écume sur l'eau, action est goutte d'or.[ Proverbe tibétain ]
Feuiile de papier blanche ....
Idées sombres ....
Crayon noir ....
Charles VildracLa petite maison
Sur le versant de la montagne,
et merci de vos gentils messages !
heremoana
Malgré le soleil le moral est en berne !
Pourquoi doit-on toujours se battre contre tout !
Et la mer et l'amour ont l'amour pour partage,Et la mer est amère, et l'amour est amer,L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,Qu'il ne se laisse pas à l'amour s'enflammer,Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.La mère de l'amour eut la mer pour berceau,Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
JOUR APRES JOURAller retourprésence absenceL'écume des marées garde mémoire de feuLes vagues s'allongent sur le sablepour en lécher la chaleuret repartent dans le ventre de l'océanElles emportent au fond des abyssesles mots d'amour écrits à deux mains sur la plage
"Il est important de percevoir combien votre propre bonheur est lié à celui des autres. Il n'existe pas de bonheur individuel totalement indépendant d'autrui. "Le XIVè dalaï-lama
Accroche mon étoile
Au ciel de ta chambre .....
Je brillerai ainsi
Je tissealors que je suis nu je n'ai pas froid contre ta poitrineJ'inventealors que tu accouches du monde souhaitéJe greffealors que tes yeux portent les bourgeons qui embrassent les fleursJe brûlealors que tu vaporise les routes de ventCe que je faistu le mènes jusqu'au bout de l'horizonet nous ne sommes jamais au dépourvu
Quelques vues du château de Fontainebleau sous le soleil !
LA PLUIELa pluie, c'est le soleil qui tombe,C'est le trouble-fête des étoiles.C'est le voile de deuil de l'été.Mais c'est poétique la pluieC'est le soleil, les étoiles, l'été qui tombent goute à gouttesur moi.Je ris, ris de joie, ris de mon bonheur sous la pluieEt de grosses larmes glissent goutte à goutte sur mes joues.C'est la pluie, une pluie d'étoiles,une pluie étoilée, une pluie de neige.La neige, c'est le soleil qui tombec'est le trouble-fête des étoiles.C'est le voile vierge de nos coeurs.Mais c'est poétique la neige.C'est le soleil, les étoiles, l'innocence, la pluie qui tombe [flocon par floconsur moi.Et m'offre leur chaleur,leur bonheur.Et je ris, ris de joie,Car mon bonheur, c'est toiPascal, classe de 3ème dans POEMES D'ADOLESCENTS,Pédagogie Freinet"Avec ces quelques mots qui enfantent le jour"Ed. Casterman
RECIPROCITETu me donnes la force et ma force t'éclaire Tu es le soleiltu me donnes la lumière je suis la lunequi te guide la nuit
Je sens une odeur parfumée flottant au-dessus de moi une odeur de vanille où je flotte moi aussi libéré de la pesanteur Je suis bien est-ce ton fantôme qui sèment des atomes de ta peau légers comme des bulles de savonJe me réveilleOui je ne suis pas dans mon litje me suis endormi dans mon bainet l'eau tiède me rappelle tes baisers partout sur mon corps Ce n'est pas simplement la poussée d'Archimède qui a des effets sur mon anatomiechristian
Tant qu'il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent ; tant qu'une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire ; tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser, il y aura de la poésie ![Gustavo Adolfo Bécquer] Extrait de La Poésie est éternelle
Le vent m'a murmuré
Tes douleurs passées
Lues dans le bleu de tes yeux .....
jl'ai adopté ton jardinavec ses friches et ses mauvaises herbesqui ont poussé tout l'hiverTant de fleurs pointaient sous la glacedes sentiments à la mesure des constellations retrouvées dans le ciel sans nuageL'équinoxe est passée et le jour dure plus longtemps que la nuitj'aimais bien la nuit quand elle pousse les feuilles des arbres du boisoù la la fête bat la mesure jusqu'à l'étéLa main couvrira les roses de ton buissonsans se soucier des épineset tu pourras enfanter les boutons de ton espoir Je vis dans ton jardin je te vois comme la plus belle fleurimmortelle dans le vase de ton coeurque nous veillerons main dans la main
Entre presque oui et oui, il y a tout un monde.[ Alfred de Musset ]
Je regarde au creux de ta mainle miroir de ma vieje tiens le fil en sucant ton pouceMes paupières qu'elles soient ouvertes ou fermées cousent le rêve et la réalité sur ta paumeet mes baisers sont des arpègessur tes lignes de vie tendues à petits pointsLe monde est allongé entre tes doigtstu peux fermer le poingje ne crains plus riencette main fermée es un nid choisiJe nous ai reconnus et tous les miroirs nous ressemblent
Dans mon jardin secret J'ai planté l'espoir De ne plus voir le noir Que ne vive que l'amour ...... Perdue dans les brumes de mes tourments Des fantômes sont venus le hanter Des idées noires m'ont acculée Au bord du vide elles m'ont abandonnée ..... Dans le noir j'ai plongé L'esprit embourbé Perdue dans un monde sans étoiles Mais tu as ouvert la porte .... Le rosier que j'ai planté Fleurit chaque jour Depuis que ta main tendue A effleuré mes doigts meurtris ..... Boutons de tendresse Fleurs de caresses Parfum de lumière Lueurs d'espoir ..... Et là sur le chemin Nous allons main dans la main Vers ce jardin à fleurir ......
Tu m'as fait infini, tel est ton plaisir. Ce frêle calice tu l'épuises sans cesse et le remplis sans cesse à neuf de fraîche vie.Cette petite flûte de roseau, tu l'as emportée par les collines et les vallées et tu as soufflé, au travers, des mélodies éternellement neuves.A l'immortel toucher de tes mains, mon coeur joyeux échappe ses limites et se répand en ineffables épanchements.Tes dons infinis, je n'ai que mes étroites mains pour m'en saisir. Mais les âges passent et encore tu verses et toujours il reste de la place à remplir.Rabindranath TAGORE
TOUT DORTL'arbre du soir, l'abat-jour de la lampe et la clef du repos. Tout tremble quand la porte s'ouvre sans éveiller de bruit. Le rayon blanc traverse la fenêtre et inonde la table. Une main avance à travers l'ombre, le rayon, le papier sur la table. C'est pour prendre la lampe, l'arbre au cercle étendu, l'astre chaud qui s'éveille. Un souffle emporte tout, éteint la flamme et pousse le rayon. Il n'y a plus rien devant les yeux que la nuit noire et le mur qui soutient la maison.Pierre REVERDY, Plupart du temps
SOMMEILLa paix se blottit sur ton seintu as dompté le tumulte contre ton ventre de femmeIl lace l'anneau de tes bras sous l'oreiller quand je ne suis pas làTu peux alléger tes paupièressur un soupir magiqueTu peux ouvrir tes lèvrespour un sourire ou un baiser peut-êtreet d'où que je suis je t'offre le jour qui commencecomme un présent qui consolide ta maison
Je suis enveloppé de ton amour et ta tête a laissé son empreinte sur mon épaule.Je n'aime pas partir. Qui aime partir ou laisser partir?Je n'aime pas les départs, les autoroutes et les rails qui nous séparent. Je n'aime pas partir en me retournant pour ne pas quitter tes yeux jusqu'à l'horizonPourtant aujourd'hui en regardant devant moi tu es encore là et tu me souris où que j'aille où que je sois. L'avenir est promis dans le creuset de nos mains et nous boirons ensemble son visage
Et Dieu me fit femme,de longs cheveux,yeux,nez et bouche de femme.Avec des rondeurset des plis,et de douces dépressionset il me creusa à l’intérieur,me fit un atelier d’êtres humains.Il tissa délicatement mes nerfset équilibra avec attentionle nombre de mes hormones.Il composa mon sanget me l’injectapour qu’il irriguetout mon corps ;ainsi naquirent les idées,les rêves,l’instinct.Tout ce qu’il créa doucementà grands coups de souffleet de forages d’amour,les milles et une choses qui me font femmetous les jourspour lesquelles je me lève fièretous les matinset je bénis mon sexe.Gioconda Belli -poétesse nicaraguayenne
JOYEUSES PAQUES !!!!
et attention à la crise de foie !
En amitié, toutes pensées, tous désirs, toutes attentes naissent sans parole et se partagent souvent dans une joie muette. Khalil Gibran
Amour, Doux sentiment Où de deux on devient un Mais où chacun reste lui-même .... Cheminant main dans la main, Traversant désert, Tempête, Et douces oasis Où tout est permis Si l'on sait entendre et écouter .....
L'âme, qui en ces heures obscures
Vagabonde parmi les rêves
La lune éveille en moi
Mélancolie et souvenirs
Mais aussi pleins de désirs
Les amoureux fervents et les savants austèresAiment également, dans leur mûre saison,Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentairesAmis de la science et de la voluptéIls cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.Ils prennent en songeant les nobles attitudesDes grands sphinx allongés au fond des solitudes,Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;Leurs reins féconds sont plein d'étincelles magiquesEt des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.Baudelaire, Les fleurs du mal
Lorsque vous êtes joyeux, regardez profondément en votre coeur, et vous trouverez que ce qui vous apporte de la joie n'est autre que ce qui vous a donné de la tristesse. Khalil Gibran